LE TRANSIT

 

C’est le pouvoir de téléporter l’intégralité de son être (corps et esprit), d’un point de transit à un autre.


Les portes de transit sont des tétraèdres, invisibles aux yeux du commun des mortels, mais détectables par les mégas.
Elles sont alors perçues comme bleutée, et translucides au repos, et d’un bleu métallique plus soutenu en action .
Quand un méga actionne l’ouverture d’une porte de transit, une des faces du tétraèdre lui devient  « perméable », s’il la franchit, il se retrouve dans la porte, c’ est à dire dans un point du non-lieu, mais protégé de son anti-logique, par la carapace méga de la porte.
L’univers extérieur lui apparaît comme figé, hors du temps, alors que pour lui le temps s’écoule « normalement ».

C’est un paradoxe temporel dangereux, pour la constitution dimensionnelle du Multivers, aussi est-il conseillé au méga de regarder l’extérieur le moins possible (le cours du temps s’y déroulant normalement dés qu’il ferme les yeux,  ou fixe son attention sur l’intérieur de la porte).  
De toute façon, si le méga ne respecte pas cette règle élémentaire de sécurité, ou s’il s’attarde trop longtemps dans la porte, sans se téléporter, ou en sortir, les créatures du non-lieu se chargeront d’intervenir…
Le méga peut rentrer dans la porte avec autant de matériel inerte qu’elle peut en contenir, par contre, avec de la vie non-méga, ses chances de parvenir à se téléporter seront amoindries.

Lorsque le méga se téléporte, il est démolécularisé, et ses atomes sont emportés dans un rayon de transit bleu, qui part du sommet du tétraèdre de départ, et arrive contre la base de celui d’arrivée, en « zéro temps », c’ est une téléportation instantanée, il est remolécularisé immédiatement (au moment même où il partait) !


Le méga doit avoir en tête l’empreinte psychique de la porte d’arrivée, s’il veut aboutir à bon port.

En effet, il y a des billiards de portes de transit, toutes créées par d’anciens mégas, et des centaines de nouvelles façonnées chaque jour, par les mégas en service.


Elles sont toutes recensées au sanctuaire de Norjane, dans la tétrathèque, ainsi qu’à la grande bibliothèque de l’A.G., sous la forme de petits « tétraèdres témoins » (de la taille d’un dé à quatre faces), contenant leurs identités psychiques.

Pour créer un point de transit, un méga doit se transfèrer dans un tétraèdre de matière inerte : il construit, ou sculpte, cette pyramide à base triangulaire, dans n’importe quelle matière non vivante, en un lieu judicieusement choisi, pour sa discrétion et sa sécurité, puis se transfère en elle (il n’y a que sous cette forme que la matière inerte est transfèrable).
Au lieu de quelques minutes, comme avec un être vivant, ce transfert tétraèdrique lui prendra des jours et des nuits.
Pendant tous ce temps, il ne doit pas être déconcentré.
Une fois le transfert réussi, il se retrouve lui-même un point du non-lieu, une entité pure d’énergie méga (attention aux rejets psychiques !), et doit effectuer un retro-transfert, afin de redevenir lui-même, et de faire disparaître dans le néant la matière qui constituait  le tétraèdre, par une superbe « implosion décompressive » d’espace-temps !

Le méga avait  disposé trois minuscules dés à quatre faces, aux trois arêtes de la base de sa porte, avant même de commencer à se concentrer, ils contiendront l’empreinte spirituelle du point de transit, c’est à dire celle du méga créateur, associée à l’idée qu’il se fait de l’endroit où se trouve la porte.
Grâce aux nombreux points de transit, le méga peut se téléporter  d’un point à un autre d’un même univers, ou d’une dimension parallèle à une autre (y compris la féerique, ou les types « E » ).
Le méga voyage instantanément, alors que, même en hyperespace, les vaisseaux spatiaux les plus perfectionnés mettent des jours à joindre deux systèmes stellaires.

Cependant échouer un transit est très fâcheux, puisque si le méga n’est pas bien concentré sur le point d’arrivée, ou si il a voulu emporter trop de non-mégas avec lui (obligatoirement en contact physique avec lui), il peut avoir un accident de remolécularisation, occasionnant des transformations physiques plus ou moins grave…

 

Il peut aussi se remoléculariser n’importe où, dans un point de transit aléatoire, ou carrément se dissoudre dans le non-lieu, on appelle alors ces accidents de parcours : « la roulette galactique » !


Heureusement, si avec le temps (érosion, glissements de terrains, avalanches, éboulis, accumulation progressives des couches géologiques, etc…) l’espace du tétraèdre est désormais plein, lorsque le méga y arrive (même à cause du passage momentané de résidents), la porte de transit est prévue pour reconstituer le méga dans le premier volume non solide (gazeux ou liquide),  suffisamment spacieux, situé le plus prés de son sommet, perpendiculairement à sa base.

 

Il est à noter, qu’au temps de l’alliance entre l’A.G. et l’A.M.G., il existait au sanctuaire de Norjane, comme à la base centrale de l’Assemblée Galactique, des « cylindres de transit », des sortes de machines accumulatrices d’énergie Méga, dans lesquels étaient placées des portes de transit, pour faciliter l’envoi des mégas en mission (ces derniers ne dépensant alors pas leur propre énergie pour se téléporter).

 

Note du MJ : Bien entendu, tout joueur de Méga connaît le transit déjà largement couvert dans les trois volumes officiels du jeu, ainsi que sur de nombreux autres sites dédiés à Méga, aussi je ne m’étendrais pas davantage.


Néanmoins, j’utilise ma propre variation des règles que vous trouverez dans la rubrique Règles Méga de la Gonel Zone Révolution.

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