THE SONATA

 

Année 2018

 

Pays France, UK

 

Réalisateur Andrew Desmond

 

Cast Freya Tingley, Rutger Hauer, Simon Abkarian

 

Distributeur ARRI Media GmbH

 

Genre horreur, mystery

 

Running time 88'

                       

L'AVIS DU BIFFF :

 

Jeune virtuose du violon, Rose n’a qu’une seule famille : celle de Brahms, Beethoven, Tchaïkovski et peut-être même Richard Clayderman après une bouteille de pinard.

Son père, par contre, le grand compositeur Richard Marlow, elle s’en balek royalement.

Aussi, quand ce dernier décide de s’immoler dans son manoir français, ça l’émeut autant qu’un solo de triangle au conservatoire.

Reste que Rose se retrouve maintenant avec un manoir vide en guise d’héritage et, poussée par la curiosité, elle décide de se rendre sur place pour essayer de mieux connaître ce père absent.

Mais voilà que, parmi du mobilier qui pourrait facilement relancer deux saisons de Louis la Brocante, Rose tombe sur une partition inachevée.

Une sonate pour violon ponctuée de certains caractères inconnus en musique…

Rose décide d’envoyer tout ça à Charles, son agent, pour avoir son avis sur ces signes étranges.

Et, tandis que Charles y voit surtout une occasion phénoménale de se faire un paquet de pognon sur le dos du maestro, Rose poursuit ses recherches et découvre alors certains des fameux symboles incrustés dans la maison même…

Véritable boîte à énigmes démoniaque troussée sur une partition à doubles croches, THE SONATA est la deuxième production alléchante de The Project, qui avait frappé très fort l’année passée au BIFFF avec ERREMENTARI !

On y retrouve d’ailleurs un casting incroyablement prometteur, Freya Tingley (HEMLOCK GROVE) et Simon Abkarian (CASINO ROYALE, COLT 45), tournant en orbite autour de l’inénarrable Rutger Hauer et son secret pas piqué des vers…

 

MON HUMBLE AVIS :

 

Allier classicisme et originalité c’est encore possible, comme nous le montre cette histoire démoniaque.

 

Le message condamne l’arrivisme du milieu artistique, aussi pourri qu’une secte démoniaque !

 

La réalisation classique a une certaine ambition, tient elle ses promesses ?

 

Les cadrages sont académiques mais choisis de façon signifiante.

L’introduction (suicide en vue subjective) en est un bon exemple.

 

La photographie propose des couleurs chaudes, des tons de bois, avec quelques touches bleutées pour donner du relief à l’ensemble.

La lumière est très soignée, les visages sont sculptés par des ombres joliment tranchées.

 

Le montage est tranquille, il pose ses atmosphères avec soin.

 

Les décors luxueux évoquent le faste des films fantastiques de la Hammer.

On y voit des buildings modernes de Londres, un petit village français, la campagne en automne et un manoir bien flippant.

 

Les costumes réalistes sont plutôt sombres, pour coller au thème du deuil, de l’héritage, et rajouter de l’inquiétant à l’image.

 

Les sfx numériques sont propres.

Représentant du feu, des statues mouvantes, un tableau criard, ou une apparition fantomatique, ils font le job efficacement.

 

Le casting franco-anglais est sérieux, le cameo de Rughter Hauer est savoureux.

La densité de son jeu est si profonde, même sur des moments aussi courts, qu’elle remet en question l’intensité des autres interprètes.

 

La musique use bien entendu de classique symphonique.

Les mélodies de suspens font un peu dans la facilité pour nous faire sursauter.

La fameuse sonate est au final bien dérangeante, et aussi intense que possible.

 

En conclusion, c’est peu être un peu sage pour faire réellement peur, ça manque sûrement d’un grain de folie maléfique à la Michaelle Soavi, néanmoins ça fait plaisir de voir un film fantastique premier degré réalisé avec soin et compétences.

 

 

 

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