THE ROOM

 

Année 2019

 

Réalisateur Christian Volckman

 

Cast Kevin Janssens, Olga Kurylenko

 

Distributeur O' Brother

 

Genre fantasy, horreur

 

Running time 90'

 

Pays Belgique, France, Luxembourg

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Lassés par leur vie de citadins, Kate et Matt ont jeté leur dévolu sur une vieille bâtisse plantée au milieu de la campagne.

Encore bien dans son jus, la baraque, hein : mais ça, nos deux tourtereaux s’en foutent.

Ils sont justement là pour la remettre au goût du jour, quitte à péter du mur ancestral et racler des papiers peints populaires à l’époque néolithique.

C’est chouette et qu’est-ce que ça défoule !

Mieux encore, Kate et Matt découvrent une pièce cachée à l’étage : pas de fenêtres, mais idéale pour un dressing.

Mais, le soir même, Matt se rend compte par hasard que cette pièce est bien plus qu’un carré manquant sur un cadastre : elle est capable de réaliser tous leurs souhaits…

Il suffit de demander : des caisses de champagne ?

Paf, elles apparaissent dans la pièce.

Des nouvelles fringues ?

Un tableau de Van Gogh ?

Un million de dollars ?

Demande, et tu auras…

Mais si leur modeste bâtisse prend vite des allures de manoir Playboy, notre couple va très vite se confronter aux excès de leur joujou unique : après deux fausses couches, Kate veut un enfant.

Et pas de nausées…

13 ans après s’être fait remarquer mondialement avec RENAISSANCE, Christian Volckman est enfin de retour sur le grand écran !

Bardé de son concept incroyablement alléchant, le scénario de THE ROOM pousse le curseur beaucoup plus loin que son simple gimmick (on ne vous a encore rien dit dans le résumé ci-dessus) !

Surprenante, glaçante, terrifiante et diablement efficace, cette coproduction belge réunit Olga Kurylenko (OBLIVION, QUANTUM OF SOLACE) et Kevin Janssens (D’ARDENNEN, TUEURS), et son avant-première mondiale, c’est ici et maintenant au BIFFF !!

 

L'HUMBLE AVIS DE MATHIEU GEISS :

 

C’est quasiment quinze ans après son précédent long-métrage « Renaissance », film d’animation ambitieux qui avait fait grand bruit à sa sortie (pour sa représentation inédite d’un Paris futuriste dont l’urbanisme se prolongeait en sous-sol), qu’apparaît le deuxième film de Christian Volckman.

 

Or, il s’agit cette fois-ci d’un film tourné entièrement en prises de vues réelles.

Fini donc le noir et blanc superbe, et presque irréel, qui en mettait plein les yeux, pour quelque chose de plus terre à terre, voir même de convenu.

 

Dès la scène d’introduction, nous assistons au gimmick du couple qui vient s’installer dans une nouvelle maison, ponctuée de dialogues assez creux et d’une mise en scène très codifiée.

Même le scénario semble dérouler ses évènements en pilotage automatique en se reposant presque tout entier sur le high concept de la chambre secrète qui permet de réaliser tous ses souhaits.

Rarement il n’y a de réelle surprise tant le film semble suivre à la lettre un cahier des charges de situations imposées.

Seul à quelques moments, un évènement imprévu comme l’arrivée d’un enfant conçu par la chambre vient susciter un intérêt fugace.

En dehors de cela, de grosses facilités scénaristiques se font jour.

Le comportement des protagonistes apparaît souvent peu crédible et forcé à l’image de ce moment assez grotesque où le père se fait livrer une arme pour passer sa colère sur des arbres, mine renfrognée à l’appui.

 

Qu’en est-il de la verve créatrice qui animait la précédente réalisation de Christian Volckman ?

Où se trouve cette patte artistique qui lui avait permis, avec son précédent film, d’imposer une esthétique novatrice à défaut d’un scénario mémorable ?

On n’en voit quasiment aucune trace ici, comme si elle s’était progressivement décomposée avec le temps, ou comme si le manque de moyen avait annihilé toute velléité artistique.

En un mot déprimant !

 

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PALMARÈS 2019

 

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