LITTLE MONSTERS

 

Année 2018

 

Réalisateur Abe Forsythe

 

Cast Josh Gad, Lupita Nyong'o, Stephen Peacocke

 

Distributeur Splendid Film

 

Genre comedy, zombie

 

Running time 94'

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Ayant élu domicile sur le canapé de sa sœur depuis sa rupture, Dave est peut-être un grand gamin immature de trente balais, ça n’empêche qu’il s’entend merveilleusement bien avec Felix, son neveu de cinq ans.

À tel point, d’ailleurs, qu’il l’emmène même chaque matin à sa classe de maternelle.

Bon, faut dire que c’est aussi un prétexte tout trouvé pour croiser la ravissante maîtresse de Felix, Madame Caroline.

Et quand cette dernière cherche un accompagnateur pour aller au zoo pour enfants avec sa classe, Dave saute sur l’occasion (chaque chose en son temps, Dave).

L’endroit est vraiment merveilleux, si ce n’est ce centre militaire top secret situé à cinq minutes de la ferme aux animaux…

Forcément, un virus s’échappe, des hordes de zombies débarquent en masse au zoo, prêts à grailler des espèces protégées ou se curer les dents avec un porc-épic.

Mais, afin de ne pas alarmer ses petits marmots, madame Caroline va faire passer toutes ces décapitations et ces tirages de boyaux pour un nouveau jeu super marrant, un peu salissant mais sans danger…

Véritable buzz à Sundance, cette pépite australienne revisite à sa façon LA VIE EST BELLE de Roberto Benigni tout en dosant parfaitement les deux ingrédients du sous-genre : la comédie et le gore.

Très vite estampillé le « massacre feel good de l’année », LITTLE MONSTERS doit évidemment beaucoup à Lupita Nyong’o (BLACK PANTHER) et à Alexander England (ALIEN : COVENANT), mais c’est surtout une reprise de Taylor Swift avec un ukulélé qui risque de faire date ici !

 

MON HUMBLE AVIS :

 

Little monsters ose placer de jeunes enfants au centre du récit lors d’une épidémie de zombies.

Cela aiguise de suite la curiosité du cinéphile, on se demande jusqu’où ça va aller, et quel sera le ton du film...

 

Le message parle de passage à l’âge adulte, de responsabilités, de maturité, et il décrit à merveille le métier d’enseignant de maternelle (avec lequel je gagne ma vie) : le prof est un super héros idéalisé par l’adoration innocente des enfants, source de motivation et d’énergie positive. 

Les enfants apportent psychologiquement autant au prof, que le prof peut leur enseigner de valeurs et de connaissances, c’est une éducation dans les deux sens.

 

La réalisation de cette comédie romantique est enlevée, et sa bonne humeur est communicative.

Au BIFFF, la salle était carrément transportée par son humour et son charme, la réaction du public était au maximum, j’espère que le jury l’a ressenti de même...

 

On trouve une bonne variation de valeurs de cadres.

Les plans sont signifiants, et collent aux émotions du récit.

 

La photographie est lumineuse et colorée avec des contrastes forts.

 

Le montage est trépidant, il suit le rythme des gags de situations et des nombreuses chansons.

 

Les décors sont ceux d’un parc animalier australien pour touristes, ce qui offre un cadre unique à ce jour pour un film de zomblards.

 

Les costumes surenchérissent la contradiction humoristique entre le film d’horreur et ses protagonistes : robe jaune bonbon rétro pour la charmante maîtresse, uniforme choupinet pour les bambins, costard de cartoon vert à pois pour le présentateur d’une émission enfantine, etc...

 

Les sfx sont très bien foutus, l’aspect gore et violent du genre n’est pas pensé à la baisse, il y a de beaux maquillages de zombies, parfois marrants (comme celui qui a boulotté un hérisson, avec les piquants qui lui ressortent par les joues), de la tripaille et de la cervelle explosée.

 

Le casting est impeccable, charismatique, attachant, et surtout drôle.

Le héros est touchant dans son immaturité.

L’héroïne est ravissante et forte.

Les gamins sont trop mignons.

Le type de la télé est un minable et un salopard.

Les militaires sont bas de plafond, bref ce sont beaucoup des stéréotypes, mais interprétés avec conviction et humanité.

 

La musique est le gros point fort du film, avec ses reprises au yukulélé.

Encore une fois, c’est de la caricature, mais qui fonctionne aussi au premier degré, car les chants sont réellement entraînants et joyeux, il suffisait d’écouter la salle entière du BIFFF chanter avec les personnages pour s’en rendre compte !

 

En conclusion, ce film est une vrai tuerie, si cool qu’on a immédiatement envie de le revoir, un film culte en devenir, une nouvelle référence de la comédie zombie à la "Shawn of the dead", au ton juste, entre humour noir et positive attitude.

 

 

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