CUTT OFF

 

Année 2018

 

Réalisateur Christian Alvart

 

Cast Fahri Yardim, Jasna Fritzi Bauer,
Lars Eidinger, Moritz Bleibtreu

 

Distributeur Global Screen GmbH

 

Genre thriller

 

Running time 131'

 

Pays Allemagne

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Alors qu’il pratique une autopsie sur le corps d’une femme, le médecin légiste Paul Herzfeld déniche une petite capsule planquée dans le crâne du cadavre.

Dans ladite capsule, un numéro de téléphone… et le nom de sa fille unique, Hannah.

Paniqué, il finit tout de même par la joindre, mais Hannah a juste le temps de lui hurler une info entre deux crises d’hystérie : un certain Eric lui donnera des nouvelles.

Herzfeld décide alors de composer le fameux numéro de téléphone qu’il vient de trouver.

Quelques sonneries plus tard, une voix de jeune femme se fait entendre à l’autre bout du fil.

Elle s’appelle Linda, elle est paumée sur l’île de Helgoland – coupée du continent par une tempête dantesque -, et elle vient de trouver le GSM sur le cadavre d’un certain Eric, échoué sur la plage.

Herzfeld commence alors à comprendre les rouages d’un jeu particulièrement sadique, qui risque de ne pas plaire du tout (mais alors pas du tout) à Linda : pour sauver sa fille, Herzfeld devra convaincre à tout prix Linda de farfouiller les entrailles du cadavre d’Eric pour y trouver un autre indice…

Au pays de l’apfelstrudel, il n’y a pas que la débâcle de Merkel au CDU ou des blagues avec les crottes de nez de Joachim Löw.

Il y a aussi un écrivain de thriller surdoué qui s’intitule Sebastian Fitzek !

Pour le coup, le bouquin qui nous intéresse est L’INCISEUR (coécrit avec Michael Tsokos) que notre cher Christian Alvart (PANDORUM, CASE 39) vient d’adapter au grand écran avec Moritz Bleibtreu.

Et le résultat a dépassé de loin toutes les espérances les plus folles : ce jeu mortel du chat et de la souris est sans nul doute fait du même cuir que LE SILENCE DES AGNEAUX !

 

MON HUMBLE AVIS :

 

Le réalisateur de "Cut off" a lu le livre en une nuit, eta  décidé de suite de l’adapter, car il contenait tout ce qu’il aimait.

Il a dû bien sûr abandonner la moitié du bouquin dans l’adaptation...

 

Le message traite des injustices judiciaires, le serial violeur-tueur étant relâché après trois ans seulement de prison !

 

La réalisation efficace de ce thriller retranscrit donc le suspens du livre policier original. 

 

Les cadrages sont variés mais assez académiques.

Il y a d’hyper gros plans lors des scènes médico-légales, pour insister sur des détails.

 

La photographie déploie peu de moyens pour compenser le manque de visibilité des scènes nocturnes.

C’est l’hiver, le temps est mauvais (neige & ouragan), aussi on ne voit pas grand chose dans le noir.

Le reste est bleu-vert et orange, des tons de nuit américaine renforçant le froid du contexte et l’isolement des personnages.

 

Le montage est assez speed, on a du mal à suivre l’exposition complexe des personnages.

 

Les décors opposent la grande ville moderne surpeuplée et le village isolé sur une île au milieu de la tempête.

On voit beaucoup les différentes installations du coroner, en ces deux endroits.

 

Les costumes sont réalistes et neutres, ils n’attirent pas l’attention.

 

Les sfx donnent à voir des scènes d’autopsie très réalistes et difficilement supportables pour ceux qui n’ont pas le cœur bien accroché.

On voit aussi une plongée sous la glace très réaliste.

 

Le casting est solide.

On avait déjà vu (et adoré) l’acteur principal Moritz Bleibtreu dans le film culte « L’expérience », ici il est toujours aussi intense, pour jouer les fêlures et la force de volonté de son personnage.

 

La musique est plutôt atmosphérique, elle distille des airs planants et sombres.

Elle emploie parfois des facilités pour faire sursauter.

 

En conclusion, l’intrigue est vraiment passionnante, et sa mise en scène efficace, on obtient donc un pur thriller méchant et clinique, que je conseille vivement aux amateurs.

 

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