THE BEACH BUM

 

Année 2019

 

Réalisateur Harmony Korine

 

Cast Isla Fisher, Jonah Hill, Martin Lawrence,

Matthew McConaughey, Snoop Dogg, Zac Efron

 

Distributeur The Searchers

 

Genre black comedy, surreal

 

Running time 95'

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Poète naguère reconnu, Moondog est surtout le fils illégitime du Dude Lebowski : se planquant derrière la recherche perpétuelle d’inspiration pour boire et fumer des cônes dont la taille impressionnerait même Rocco Siffredi, Moondog est une parade de décadences à lui tout seul !

À Key West, tout le monde le connaît et tout le monde a déjà couché avec lui.

Même sa femme Minnie !

Cette dernière est clairement issue du même bong que lui : elle a beau être millionnaire, elle vit comme une bohémienne et se fait épisodiquement friser la scarole par un rappeur nommé Lingerie.

Et tout aurait pu continuer selon le cycle immuable de Moondog – toucher le fond pour mieux planer – si un événement en particulier n’était pas venu briser sa routine de stoner et le plonger dans un état second qu’il ne connaissait pas encore : la sobriété… 

Après SPRING BREAKERS, Harmony Korine, le franc-tireur du cinoche indépendant américain, revient avec une relecture gonzo et ganja de L’Odyssée d’Homère !

Célébrant les pires excès de l’hédonisme sous substances prohibées, THE BEACH BUM est un délire choral magnifié par les images sublimes de notre Benoît Debie national, avec une belle bande de fêtards à l’affiche (Matthew McConaughey, Isla Fisher, Snoop Dog, Zach Efron, Jonah Hill et Martin Lawrence) !

 

MON HUMBLE AVIS :

 

The beach bum est une expérience au départ amusante, mais qui finit par devenir ennuyeuse à force de répétitions...

 

Le message cause du sens de l’effort, de l’inspiration artistique, et de l’autodestruction anarchiste.

 

La réalisation erre entre comédie et clip musical, au hasard des errances de son anti-heros paumé...

 

Les cadrages sont en caméra portée gigotant de gauche et de droite comme le ferait un homme ivre.

 

La photographie lumineuse et colorée est renforcée par de puissants contrastes.

Les plans sous-marins dans la piscine sont particulièrement bien éclairés avec deux gammes de teintes différentes, au dessus et en dessous de la surface de l’eau.

Il y a aussi de belles lumières naturelles d’aubes ou de crépuscules.

 

Le montage est rapide, avec des ellipses, et des passages proches du clip, mais aussi avec de longue plages de dialogues comme dans une comédie de Woody Allen.

 

Les décors nous montrent la déchéance de Key West, et les lieux classes de Miami.

 

Les costumes font dans l’excentrique estival, les bikinis sexy, et autres tenues décontractées.

L’accessoire le plus amusant est la double paire de lunettes du héros, bricolée au scotch.

 

Les sfx sont inexistants, à part quelques maquillages de bobos.

 

Le casting est le point fort de ce film d’acteurs avec une figuration impressionnante.

Matthew McConaughey colle bien à son personnage mais il peine à le rendre attachant (comme un Big Lebowski par exemple) car sa dégénérescence est trop extrême, il n’y a plus rien à sauver.

 

La musique est surtout diégetique avec des morceaux assez nuls de smooth jazz, de rap, et autre country, bref ce que l’Amérique a de plus merdique.

 

En conclusion, c’est amusant de constater que le « scénario » du riche oisif qui perd toute son aisance financière et doit se bouger les miches est à peut près le même que celui de "Fatal Bazooka" ou de "Brice de Nice", deux grosses comédies françaises considérées comme beauf et populistes, comme quoi avec un cachet technique un peu plus arty on peut être considéré comme un film d’auteur pour festoches... à moins qu’il suffise d’être américain ?

 

 

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PALMARÈS 2019

 

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