ROCK STEADY ROW

 

Année 2018

 

Pays USA

 

Réalisateur Trevor Stevens

 

Cast Allie Marie Evans, Diamond White, Heston Horwin,

Isaac Alisma, Larry Miller, Logan Huffman, Peter Gilroy

 

Distributeur Gunpowder & Sky

 

Genre black comedy, dystopia, steampunk

 

Running time 77'

                       

L'AVIS DU BIFFF :

 

Dernier avant-poste avant le Far West de la vie impitoyable, l’université Rock Steady est – théoriquement – supposée former nos bambins aux métiers d’avenir (cessez de rigoler, c’est une formule toute faite).

En pratique, c’est autre chose : avec un doyen muselé par l’appât de frais de scolarité exorbitants, le campus a depuis longtemps été déserté par une quelconque volonté de faire gonfler le QI de ses ouailles.

Champ de bataille permanent où s’affrontent deux fraternités – les fils à papa sanguinaires de Kappa Brutus Omega et les génies sans coeur de la Haute Société – toute cible tout étudiant souhaitant vivre assez longtemps pour obtenir son diplôme doit impérativement se déplacer très vite à vélo et fermer sa gu…

Jusqu’au jour où un nouveau arrive en ville avec son BMX et son walkman vintage à cassette.

Va-t-il rejoindre les statistiques d’absentéisme pour cause de décès permanent, comme tant d’autres ?

Pas si sûr, car lui aussi a de grosses bourses (et même pas scolaires, celles-là)…

De Walter Hill à Albert Pyun, en passant par Sergio Leone, on en a vu des réalisateurs qui se sont attaqués au remake de YOJIMBO de l’éternel Kurosawa.

Mais là, Trevor Stevens frappe très fort avec son ROCK STEADY ROW : non content d’y glisser une touche de TURBO KID avec une jolie couche primaire de SCOTT PILGRIM VS THE WORLD, Stevens se fait également une joie de pilonner un enseignement ricain métastasé par sa philosophie néo-libérale.

Le tir est précis, juste, cynique et sanglant.

Et si c’était un prequel caché d’IDIOCRACY, finalement ?

 

MON HUMBLE AVIS :

 

Énième variation sur le schéma de Yojimbo, la référence à un classique étant rarement en faveur de la version moderne, on peut se demander ce que cette adaptation va bien pouvoir proposer d’un peu rafraîchissant...

 

Le message traite des dysfonctionnements du système éducatif supérieur, mais il s’agit plus d’une caricature que d’une satyre politiquement engagée.

 

La réalisation suit à la fois les codes du film de lycée américain, que ceux du western spaghetti à la Sergio Leone.

 

Les cadrages renforcent le côté absurde de l’univers proposé par des angles et des exagérations tirés des comics.

 

La photographie installe une ambiance brutale par ses contrastes durs, où ressortent les couleurs vives des uniformes des fraternités.

 

Le montage est assez dynamique, il y a pas mal d’action et de poursuites.

 

Les décors semblent employer un village en ruines en guise de campus post apocalyptique.

 

Les costumes manquent peut être un peu d’excentricité pour coller au ton général.

 

Les sfx sont plutôt rares, mais il y a des ellipses en dessin animé assez sympa.

 

Le casting jeune manque de charisme, leur surjeu est soit trop clownesque, soit pas assez...

 

La musique commence par du synthéwave épique mais devient ensuite plus quelconque.

C’est vraiment dommage de ne pas entendre ce que le héros écoute sur son Walkman, cela aurait vraiment pu rehausser les scènes d’action.

 

En conclusion, cette humble comédie aurait gagné à être plus trash, ou bien à soutenir un véritable discours.

 

 

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PALMARÈS 2019

 

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