THE POOL

 

Année 2018

 

Réalisateur Ping Lumprapleng

 

Cast Ratnamon Ratchiratham,
Theeradej Wongpuapan

 

Distributeur Mono Film Company Limited, T Moment Company Limited

 

Genre Survival, thriller

 

Running time 90'

 

Pays Thaïlande

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Directeur artistique sous payé, Day vient tout juste de terminer le tournage d’une publicité dans une piscine olympique désaffectée.

À lui maintenant de nettoyer tout le bordel et vider les millions de litres de flotte chlorée qui s’y trouvent.

Mais, le soleil et la fatigue aidant, Day décide de piquer un roupillon en se prélassant sur un matelas pneumatique, tandis que son chien Lucky l’attend sagement, attaché au bord de la fameuse piscine.

À son réveil, par contre, Day va avoir droit à une très mauvaise surprise : un employé un peu trop zélé a décidé de vider le bassin, et le niveau de l’eau est désormais si bas que Day ne parvient plus à sortir de là…

Cherchant d’abord à se protéger du soleil de plomb, Day n’en peut plus d’entendre son portable vibrer alors qu’il ne peut pas l’atteindre.

Ses piqûres d ‘insuline ?

Pas de problème.

Il peut facilement tenir deux jours sans.

Alors, il crie, il hurle, mais le problème d’un endroit désaffecté, c’est qu’il n’y a pas un chat…

Par contre, il y a d’autres animaux en Thaïlande. Et, une fois que la nuit tombe, Day va recevoir la visite d’un baigneur nocturne pas très rassurant.

Le genre de bestiole dont on fait d’habitude des bottes, malgré l’amour inconditionnel que lui porte un certain monsieur Lacoste…

Énoooorme surprise qui débarque de Thaïlande !

Bon, on ne veut pas vous faire paniquer en cette ère de « Big Brother is watching you », mais on a vraiment l’impression que le réalisateur Ping Lumpraloeng a placé une caméra espion dans vos télévisions pour savoir exactement sur quels boutons appuyer.

Parce que, franchement, THE POOL coche toutes les cases (et bien plus encore) pour en faire d’ores et déjà l’une des séances d’anthologie de ce cru 2019 !

 

MON HUMBLE AVIS :

 

"The pool" est un film concept, décor unique, acteur unique, menace unique...

 

Le message est sur la loose et l’instinct de survie, quelle que soit sa force de volonté, quand ça veut pas, ça veut pas ! 

 

La réalisation joue la carte du premier degré, sans trop d’esbroufe, en misant tout sur le suspens de son scénario.

 

Les cadrages usent d’amples vues en panoramiques sur rails.

Il y a globalement une bonne variation de valeurs de cadres, mais avec une prédilection tout de même pour les larges.

 

La photographie des scènes nocturnes est dans les tons bleus avec des touches de jaunes, tandis que les diurnes sont en forte lumière naturelle, ce qui donne l’inverse, tons jaunes avec des touches de bleu.

 

Le montage est tranquille, les plans sont assez longs en général.

 

Les décors se bornent à la piscine, mais c’est un décor évolutif en fonction du niveau de l’eau, amenant une ambiance visuelle et des péripéties nouvelles à chaque étape.

 

Les costumes sont minimalistes et banals, mais signalons quand même le placement de produit avec le livreur de Pizza Hutt, société par ailleurs coproductrice du film !

 

Les sfx gore sont bien crades, ongle retourné, jambe dévorée, tête fracassée contre le béton, etc...

Le crocodile est réalisé en image de synthèse, si sa modélisation détaillée et son animation réaliste sont en effet des gageures réussies, on ne peut pas en dire autant de son intégration dans les images live et de son interaction avec le héros...

Quand c’est le sujet principal du film, c’est un peu dommage.

Il fonctionne bien mieux quand il est immobile en animatronique sur les gros plans.

 

Le casting repose intégralement sur l’acteur principal, beau gosse jouant avec sincérité et sobriété.

 

La musique remplit son office d’illustration de l’action avec énergie, mais sans charme particulier.

Notons que les bruitages sont aussi très efficaces, avec des sons de grognements graves exagérés pour le crocodile, qui en font un vrai dragon.

 

En conclusion, modèle d’économie de moyens, "The Pool" prouve qu’on peut captiver une heure et demie son public avec un lieu à l’abandon, une poignée d’acteurs, quelques accessoires et de bons infographistes... il suffit avant tout d’un scénario avec des rebondissements crédibles, et de réaliser le tout sans cynisme.

 

 

Critique de Chasing the dragon

Critique de Killer week end

Critique de The sonata

Critique de Rock steady row

Critique de Belgian shorts films

Critique de 7 Reasons to run away

Critique d’Along with the gods 2

Critique de Gintama 2

Critique de X the exploited

Critique de Quiet comes the dawn

Critique de The legend of stardust brothers

Critique de Cutterhead

Critique de The beach bum

Critique de Little monsters

Critique de Kung-fu monster

Critique de Bodies at rest

Critique de You might be the killer

Critique d’Abrakadabra

Critique de Golden monk

Critique d’International shorts 4

Critique de Blood fest

Critique de Red letter day

Critique de The fare

Critique de la Masterclass Steve Johnson

Critique de la Soirée Nanarland

Critique de Golden job

Critique de Cut off

Critique de The witch part 1

Critique de Ghost master

Critique de Dreamland

Critique de Rampant

Critique d’Aniara

Critique de The Room

Critique de Go Home

Critique de Monsieur Link

Critique de Take Point

Critique de Werewolf

Critique de Dragged Across Concrete

Critique de No Mercy

Critique de One Cut of the Dead

Critique de Puppet Master 12 The Littlest Reich

Critique de Terminal

Critique de The Blood of Wolves

Critique de The Golem

Critique de The Quake

Critique de The Unthinkable

Critique d’Unstoppable

 

PALMARÈS 2019

 

Retour Bifff

 

Retour Feffs

 

Laissez un commentaire...