GOLDEN JOB

 

Année 2018

 

Réalisateur Ka Lok Chin

 

Cast Ekin Cheng, Jerry Lamb, Jordan Chan,
Ka Lok Chin, Michael Tse

 

Distributeur Goldnet Asia, Splendid Film

 

Genre action, thriller

 

Running time 99'

 

Pays Chine, Hong Kong

 

L'AVIS DU BIFFF :

 

Unis depuis leurs plus vertes années à l’orphelinat, Lion, Crater, Bill, Mouse et Calm ont réussi à se frayer un chemin ensemble dans la vie active.

Même pas eu besoin de plan Activa ou de contrat première embauche !

C’est pas beau ça ?

Mais voilà : après dix belles années passées en tant que mercenaires sous-traitant pour le syndicat du crime, notre bande de potes en a un peu marre des braquages sanglants et des assassinats arbitraires.

C’est le fameux retour karmique asiatique qu’on appelle burn-out chez nous.

Pourtant, avant de profiter d’une belle retraite, Lion propose un dernier coup à ses partenaires : un braquage pro bono d’un fourgon à la solde des lobbies pharmaceutiques, et l’occasion très charitable de tout refiler à un camp de réfugiés africains…

Pour une fois qu’ils ont l’occasion de faire une bonne action, ils ne vont pas se gêner !

Le braquage se passe d’ailleurs sans embrouille, les victimes sont polies et les balles sifflent modérément.

Bref, la routine, quoi…

Jusqu’à ce qu’ils ouvrent le fameux fourgon et y découvrent des tonnes de lingots d’or en lieu et place d’une succursale mobile de Big Pharma.

Autant dire que ce n’est vraiment pas le moment de ranger vos flingues, les copains…

Alter ego des New Kids on the Block pour les films d’action HK, le casting complet de la saga culte YOUNG AND DANGEROUS se retrouve pour un pur concentré d’action, qui offre exactement ce qu’on attend : un bodycount qui fait passer les EXPENDABLES pour un épisode de Peppa Pig, des ronronnements de cylindrées qui crient Vin Diesel à chaque virage et une ambiance irrésistiblement 90’s, époque dorée de l’action flick où la testostérone l’emportait encore sur le cynisme !

 

MON HUMBLE AVIS :

 

"Golden job" est produit entre autres par Jackie Chan et Eric Tsang (qui joue aussi dans le film), c’est en quelque sorte la réponse chinoise aux "Fast and furious" et autres "Ocean’s eleven".

 

Le message du film est que la famille compte avant tout.

Notons aussi des relations pacifiées entre chinois et japonais, fait suffisamment rare pour le remarquer.

 

La réalisation mélange les genres : polar, action, drame, le tout avec un savoir faire évident.

 

Les cadrages sont classiques, on ne trouve pas de fioritures à ce niveau.

C’est propre et varié, avec aussi des ralentis.

 

La photographie très professionnelle alterne plans d’extérieur par beau temps, et intérieurs en lumière dorée.

 

Le montage est dynamique et nerveux.

 

Les décors donnent à voir des tas d’endroits classe à Hong Kong puis à Budapest, dans une île au Monténégro, et enfin au Japon, ainsi qu’un camp de réfugiés en Afrique.

On voyage autant que dans un James Bond ! 

Beaucoup de scènes automobiles se déroulent sur la route.

Retrouver des frères d’armes chinois dans une auberge à bains japonaise est assez amusant.

 

Les costumes sont élégants et mettent en valeur les interprètes.

La fête traditionnelle japonaise du saké permet de voir quelques tenues folkloriques.

 

Les sfx améliorent les fusillades et les nombreuses cascades automobiles, par des explosions numériques.

 

Le casting donne le beau rôle au monolithique Ekin Cheng, sur qui l’âge ne semble pas avoir de prise.

Le taiseux Jordan Chan s’en sort bien aussi, il assure toujours dans ce type de rôle sérieux.

Éric Tsang joue le mentor et essaie de sortir les violons à plusieurs reprises, le capital sympathie de sa bonne trogne lui permet de nous émouvoir facilement.

Quel plaisir aussi de revoir ce bon vieux Yasuaki Kurata se battre, même brièvement, comme au bon vieux temps.

 

La musique a une belle mélodie à la guitare électrique, dans les tons graves, avec des percussions modernes électroniques.

On entend aussi un rap assez bad ass qui se termine en accents de musique nippone.

 

En conclusion, ce film est surtout un festival de poursuites musclées en bagnoles de luxe, et de fusillades sanglantes, son intrigue classique de trahison dans un clan aux liens forts n’invente rien, mais se laisse suivre en nous divertissant par la casse occasionnée !

 

 

Critique de Chasing the dragon

Critique de Killer week end

Critique de The sonata

Critique de Rock steady row

Critique de Belgian shorts films

Critique de 7 Reasons to run away

Critique d’Along with the gods 2

Critique de Gintama 2

Critique de X the exploited

Critique de Quiet comes the dawn

Critique de The legend of stardust brothers

Critique de Cutterhead

Critique de The beach bum

Critique de Little monsters

Critique de Kung-fu monster

Critique de Bodies at rest

Critique de You might be the killer

Critique d’Abrakadabra

Critique de Golden monk

Critique d’International shorts 4

Critique de Blood fest

Critique de Red letter day

Critique de The fare

Critique de la Masterclass Steve Johnson

Critique de la Soirée Nanarland

Critique de The pool

Critique de Cut off

Critique de The witch part 1

Critique de Ghost master

Critique de Dreamland

Critique de Rampant

Critique d’Aniara

Critique de The Room

Critique de Go Home

Critique de Monsieur Link

Critique de Take Point

Critique de Werewolf

Critique de Dragged Across Concrete

Critique de No Mercy

Critique de One Cut of the Dead

Critique de Puppet Master 12 The Littlest Reich

Critique de Terminal

Critique de The Blood of Wolves

Critique de The Golem

Critique de The Quake

Critique de The Unthinkable

Critique d’Unstoppable

 

PALMARÈS 2019

 

Retour

 

Laissez un commentaire...