Elric! est un jeu de rôle médiéval fantastique se déroulant dans l'univers des Jeunes Royaumes (imaginé par Michael Moorcock dans sa saga éponyme), paru en 1993.

Il est le successeur du jeu Stormbringer.

Publié chez Chaosium, dont il utilise le célèbre système "Basic RolePlaying" (à l'instar de L'Appel de Cthulhu, Hawkmoon (lui-même basé sur une saga de Moorcock), etc.), il permet aux joueurs d'incarner majoritairement des humains évoluant dans un monde de magie impie, de créatures élémentaires, et de divinités démoniaques.

Son système de jeu simple, efficace et réaliste séduira les débutants tandis que son univers riche et complexe ravira les vétérans.

Même s'il ne touche pas un public aussi large que Donjons et Dragons, Elric! reste tout de même un jeu majeur dans l'univers du rôlisme.

Le système d'Elric!, bien que fondé sur des principes similaires à ceux de StormBringer, se caractérise par un système de magie radicalement différent, et une création de personnage globalement plus équilibrée.

Là où StormBringer ne proposait que des invocations de démons et créatures élémentaires aux personnages, Elric! propose en sus un système de "sorts mineurs", permettant tout un panel d'effets allant du bonus à une compétence au projectile enflammé destiné à blesser un ennemi.

La création de personnage proscrit par défaut les Melnibonéens et Pan-Tangiens (j'en ai tout de même créé un !) qui avaient fait les beaux jours des éditions 1 à 4 de StormBringer pour se concentrer sur les humains.

Elle produit aussi des personnages globalement beaucoup plus compétents, en n'imposant aucune limite sur les compétences.

Chaosium rééditera Elric! en 2001 sous le nom StormBringer 5th Edition.

 

Malgré l'interdiction, j'ai donc tout de même créé un Sorcier Pan-Tangien, nommé Warn' LAGRAMH.

L’île de Pan-Tang (aussi appelée l’Île des Démons par les autres habitants des Jeunes Royaumes) est une île volcanique située au milieu de la Mer Pâle.

Elle est aride, inhospitalière, et peuplée de créatures dangereuses comme les terribles crabes tête-de mort de la plaine de verre située au Nord-Ouest de l’île, ou les lézards du diable (apprivoisés et utilisés comme montures par certain gardes d’élite du Théocrate).

Il n’y a qu’une ville à Pan-Tang, Hwamgaarl, “la cité des statues qui hurlent".

C’est un grand port entouré de remparts et dominé par le Palais du Crâne, où demeure le Théocrate.

On y trouve aussi le Verger d’Os de Chardos, les Jardins de la Souffrance, etc...

La nation de Pan-Tang est une nation “parasite" qui subsiste grâce aux importations de denrées et d’esclaves apportées depuis ses colonies : Dharijor principalement et, dans une moindre mesure, Pikarayd ainsi que la République d’Ilmiora.

Les Pan-Tangiens ont tendance à faire travailler à mort leurs esclaves.

Un système de reproduction à outrance permet à la population d’esclaves de rester stable ; de plus, les navires de guerre sillonnent les mers (notamment le Détroit du Chaos) et longent les côtes des pays étrangers à la recherche d’individus pour les réduire en esclavage.

Les Pan-Tangiens qui se nomment eux-même les Mabden, sont tous de fidèles adorateurs des Ducs du Chaos, et principalement de Chardros, le Duc tutélaire de l’île.

Ils sont bruns, souvent sujets à l’embonpoint et barbus.

La grande majorité d’entre-eux sont des guerriers, des prêtres ou des nobles.

Le tigre est un animal sacré sur l’île et de nombreux Pan-Tangiens en possèdent.

Ils ont un sentiment de supériorité (surtout depuis que c’est amorcé le déclin de Melniboné) qui les rend souvent antipathiques et méprisants.

Ils ont aussi tendance à être impulsifs et cruels, et on compte parmi eux un grand nombre de sorciers habitués à commercer avec les démons...

Les hommes de Pan-Tang ont une mentalité pervertie et sont devenus, au fil des siècles, arrogants et sadiques.

On peut les qualifier de fous psychopathes, et il est certain que vivre à Hwamgaarl, la Cité des Statues qui Hurlent, ne peut qu’entraîner la folie chez un homme...

Les femmes sont considérées comme des biens matériels appartenant aux hommes et non comme des individus ; toutefois, leur statut est bien plus élevé que celui des esclaves.

Mon PJ Warn' Lagramh est né à Hwamgaarl, à Pan-Tang, il a 21 ans.

Il a le nez crochu, et des sourcils reliés, et est affublé d'un tic facial.

Il a une formation de médecin-apothicaire, en plus de la magie, et sait se battre aux griffes de fer, comme au javelot.

Ses sorts favoris sont les soins, la "corne de Hiohurn", et la Confusion.De plus, il cherche secrètement dans les vieilles bibliothèques de Hwamgaarl des renseignements sur le culte disparu de Géburah “l’Incommensurable", recherches qui l’ont amené à s’intéresser aux anciennes guerres entre le peuple Dharzi et les Melnibonéens, il y a plus de trois milles ans...

Il connaît les décoction des élixirs les plus puissants, et possède un petit laboratoire dans son temple, avec tout le matériel nécessaire.

Sorcier brutal, voir furieusement violent, Warn' Lagramh est un indépendant, ne supportant pas l’autorité et le despotisme ne venant pas de lui.

Il possède une armure de Tigre de Mogg prise à l’un d’entre eux qui était trop autoritaire (il lui a cassé la boîte crânienne à force de coups répétés).

Il vit entre son temple et une petite bastide près de la muraille Nord-Ouest de Hwamgaarl, ainsi que souvent dans des appartements du Palais du Sénéchal Anaselme “Bouche Rouge" à Gromorva, avec qui il entretient d’excellentes relations (lui permettant, entre autres, de passer d’agréables moments avec ses jeunes et belles esclaves) !

 

 

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