NIFFF 2012

Pour sa douzième édition, le NIFFF propose à nouveau 9 jours de célébration du cinéma de genre, du 6 au 14 juillet 2012.

Nous vous dévoilons le premier volet de la programmation 2012 qui inaugure un projet décliné sur trois éditions qui explore les liens entre le cinéma fantastique et la musique.

Au programme cette année:

When musical rocks !


Quand le film musical devient subversif
Le traditionnel programme rétrospectif sera consacré à la comédie musicale… subversive! Dès la fin des 50’s, en effet, émerge une génération de cinéastes dont l’élan contestataire va faire souffler sur le genre un véritable vent de révolte. Les codes du fantastique, son esthétique et ses thématiques décalées vont alors, à coups de riffs de guitares, donner lieu à des mises en scène corrosives et provocatrices. Le NIFFF vous propose d’en découvrir quelques-unes des plus cultes !

Rocky Horror Picture Show Live



Afin de célébrer les 30 ans de Couleur 3, le NIFFF et la troisième chaîne radio de la RTS s’associent pour présenter une séance ahurissante du cultissime Rocky Horror Picture Show. Une mise en scène délirante et bien d’autres surprises à découvrir le jeudi 12 juillet!

Ciné-Concert Metropolis



Chef-d’œuvre signé Fritz Lang sur une musique de Gottfried Huppertz, Metropolis (1927) a marqué à jamais l’histoire du cinéma et de la musique de film. Le NIFFF vous propose de découvrir, en collaboration avec le Nouvel Ensemble Contemporain (NEC), l’intégrale de l’œuvre accompagnée par sa partition musicale d’origine, exécutée en direct. Un spectacle inédit en Suisse à ne pas manquer le dimanche 8 juillet!

 

Jury international
Mené par l’Américain Jeff Lieberman, réalisateur, auteur et producteur auquel le NIFFF consacre un hommage, le jury de la Compétition Internationale accueille cette année : l’actrice allemande Jennifer Ulrich (The Wave, We are the Night), le scénariste, producteur et critique britannique David Pirie (The Woman in White, Murderland) et Lars Diurlin, directeur du Festival International du Film Fantastique de Lund (Suède).

Compétition Internationale
En 13 titres, la Compétition Internationale offre un panorama de la production fantastique indépendante actuelle. Première bonne surprise de la sélection, la présence de deux réalisatrices à découvrir absolument: Shalini Usha Nair qui livre avec Akam un thriller hallucinatoire sur l’Inde contemporaine et la Lituanienne Kristina Buozyté qui offre avec Vanishing Waves un film à la croisée de l’anticipation scientifique et de la romance érotique.
Le cinéma horrifique version US est porté cette année par trois oeuvres emblématiques du renouveau du genre: Maniac, remake puissant de l’oeuvre culte de Bill Lustig (NIFFF 2011) signé Franck Khalfoun et produit par le duo français Alexandre Aja et Gregory Levasseur; Excision de Richard Bates Jr., un opus aux visuels puissants et au casting prestigieux (John Waters, Traci Lords, Ray Wise) et Resolution de Justin Benson & Aaron Moorhead, un film-découverte qui défie toute classification !
Le genre horrifique est également représenté au niveau européen par Harold’s going Stiff (Keith Wright, UK) qui relate l’incroyable résistance d’un vieil homme à une pandémie, When the lights went out (UK), dans lequel Pat Holden met en scène une fillette possédée par un esprit et The Path, thriller horrifique hivernal signé par l’Espagnol Miguel Ángel Toledo.
Les amateurs de comédie et de créatures étranges ne manqueront pas les monstres marins carnivores (et allergiques à l’alcool !) de Grabbers, réalisé par le Britannique Jon Wright, la satire tordante et carnassière du monde de l’art Eddie : the sleepwalking Cannibal, proposée par le Canadien Boris Rodriguez et le délirant New Kids Nitro, retour en force des Hollandais Flip Van Der Kuil & Steffen Haars, qui avaient déjà commis le détonnant New Kids Turbo.
Le thriller, enfin, sera à l’honneur grâce à The Butterfly Room de l’Italien Jonathan Zarantonello, un giallo nouvelle génération incarné par une Barbara Steele au sommet et Citadel, de l’Irlandais Ciaran Foy, qui relate l’histoire d’un père célibataire sérieusement agoraphobe.

New Cinema from Asia
Vitrine de la qualité et des particularités du cinéma populaire d’Asie, la sélection 2012 se distingue tant par la présence de réalisateurs confirmés que par celle de cinématographies émergentes. Le réalisateur culte japonais Takashi Miike est de retour avec Ace Attorney, une adaptation décoiffante du manga éponyme ; second chantre du cinéma de genre japonais, Gakuryu Ishii distille une SF nerveuse dans Isn’t anyone alive, alors que Kim Jee-woon & Yim Pil-sung, deux des plus grands
talents du cinéma sud-coréen, livrent avec Doomsday Book un triptyque éblouissant sur l’apocalypse.
La vitalité de la production sud-coréenne est à découvrir également par le biais de l’élégant thriller Howling signé Yoo Ha ou encore de My Way, somptueux film de guerre réalisé par Kang Je-gyu.
Jolies surprises de cette sélection, le réalisateur philippin Jade Castro propose avec Remington and the curse of Zombadings une comédie magistrale qui fustige l’homophobie alors que Lee James Thim Heng & Yuen Sampson Choi-Hin offrent avec Petaling Street Warriors à la Malaisie son premier film d’arts martiaux !
Enfin, les amateurs de Kung Fu ne manqueront pas le film fantastique hongkongais The Great Magician de Tung-Shing Yee dans lequel Tony Leung (In the Mood for Love) s’attèle à reconquérir son amour perdu à coups de baguette magique.

Courts métrages
Pour prendre la mesure de la production actuelle, le NIFFF propose deux programmes compétitifs de courts métrages suisses et une sélection des meilleurs courts métrages fantastiques européens.

Films of the Third Kind et Ultra Movies
Entre fantastique et thriller, la section Films of the Third Kind propose en 7 titres les meilleures avant-premières de la saison. A ne pas manquer : Flying Swords of Dragon Gate 3D, spectaculaire remake de L’Auberge du Dragon par Tsui Hark ; les visions apocalyptiques de l’Américain Abel Ferrara dans 4 :44 Last Days on Earth ; le retour au NIFFF (The Bothersome Man, 2006) du Norvégien Jens Lien avec le tableau de famille décalé de Sons of Norway ; tout aussi décalée, la satire grinçante de la culture US livrée par Bobcat Goldthwait dans God Bless America ; Réplicas du Canadien Jeremy Regimbal, thriller à suspense qui vous fera détester vos voisins, une découverte du cinéma indie US à la fois poétique et cruelle, Kid- Thing, signée David et Nathan Zellner et, finalement, The Raven, une enquête policière imaginée par James McTeigue qui vous emmènera sur les traces d’Edgar A. Poe.
Pour agrémenter les soirées des festivaliers, le NIFFF propose des séances minuit qui présentent, sous diverses facettes, la production la plus extravagante ou extrême du cinéma de genre. Honneur au giallo avec le film allemand Masks (Andreas Marschall), qui vous fera découvrir une école d’arts dramatiques plutôt bizarre, hommage à un cinéma horrifique sans concession avec : la maison inoccupée de Paura 3D par les Italiens Marco & Antonio Manetti, les prédateurs voraces de Piranha 3DD de l’Américain John Gulager, les plaisirs champêtres de l’Angleterre (Inbred, Alex Chandon), le survival forestier version US de The Mooring (Glenn Withrow), 205 Room of Fear (Rainer Matsutani, GER), dans lequel Jennifer Ulrich (Jury international 2012) découvre avec stupeur les joies de l’arrivée à la fac et les affres de trois employés d’un hôpital psychiatrique dans The Incident (Alexandre Courtès, USA). A ne pas manquer encore : la SF et l’action déjantée de Manborg (Steven Kostanski, CAN) et le jeu de cache-cache haletant de Blind Alley par l’Espagnol Antonio Trashorras.

Rétrospectives : When Musical rocks ! / Centenaire de la Nikkatsu / P.O.V – Point of View

Fidèle à sa tradition, le NIFFF propose une série de programmes rétrospectifs retraçant l’histoire du cinéma de genre et de ses influences. When Musical rocks ! présente une quinzaine de titres qui, imprégnés de riffs de guitares et de fantastique, chantent la subversion. L’occasion de vivre ou de revivre des projections de films cultes tels que Phantom of the Paradise (Brian de Palma, USA), Pink Floyd The Wall (Alan Parker, UK) ou encore Hairspray (John Waters, USA).
Le NIFFF rend hommage à la société Nikkatsu, le plus ancien des studios japonais, à travers un panorama des genres qui ont fait sa renommée: le roman porno et l’action. Une opportunité unique de découvrir des perles aux titres aussi évocateurs que Lovers are wet (Tatsumi Kumashiro), Delinquent Girl: Alley Cat in Heat (Chûsei Sone) ou encore Stray Cat Rock : Sex Hunters (Yasuharu Hasebe).
P.O.V – Point of View décline en 13 films l’histoire et l’actualité d’un genre qui mêle documentaire et fantastique. De Punishment Park (Peter Watkins, USA) à Emergo (Carlos Torrens, ES), de Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, IT) à [REC]3 (Paco Plaza, ES), laissez-vous tenter par une immersion aux sources d’un cinéma qui brouille les frontières entre fiction et réalité pour mieux captiver son public. La rétrospective donne également lieu à une Carte Blanche proposée par Visions du Réel qui explore les liens entre le documentaire et le fantastique. Enfin, le NIFFF propose la conférence Transmédia et Digital Marketing, dans laquelle des experts internationaux disséqueront les nouvelles méthodes de marketing viral dont
les bases furent posées avec The Blair Witch Project en 1999.

Projections et événements spéciaux
Pour ouvrir et clore cette douzième édition, le NIFFF présente Holy Motors, le dernier opus surréaliste de Leos Carax, et The Cabin in the Woods, un film co-écrit par Drew Goddard (auteur de Buffy), qui réinvente les conventions du genre horrifique.
Au rang des événements spéciaux, le festival propose les rencontres littéraires New Worlds of Fantasy qui accueillent cette année Grzegorz Rosinski, le cultissime dessinateur de Thorgal, la 7ème édition du Symposium Imaging The Future, événement pluridisciplinaire consacré aux derniers développements en matière de jeux vidéo et d’effets spéciaux, ainsi que le Ciné-Concert Metropolis, dont la partition intégrale sera interprétée en direct par le Nouvel Ensemble Contemporain.