MUSEE GIGER

 

Nous avons aussi profité de ces quelques jours en Suisse pour visiter enfin le musée H. R. Giger, situé à Gruyères, à 70 km de Neuchâtel.
Ce magnifique village médiéval mis à part, nous avons pu nous glisser dans l’antre du suisse dément, et y admirer ses toiles originales, dont de nombreuses encore jamais vues, même en possédant quelques bouquins de reproductions du maître.
Le peintre est à l’origine de tant de concepts cinématographiques, « Alien » et toutes ses déclinaisons, jusqu’au récent « Prométhéus », bien entendu, mais aussi « Dune », ou « La Mutante », et en tant qu’envoyés du forum de la Terreur, on se devait de vous faire ici un petit reportage en photos.
Malheureusement celles-ci sont interdites dans le musée, à part sur le hall (que j’ai donc mitraillé), mais nous nous sommes rattrapés en allant boire un « Alien Coffee » au bar Giger, en face du musée.
Totalement décoré à la mode des xénomorphes et du baron Harkonen, ce lieu est un véritable fantasme de Geek devenu réalité.
Je vous laisse en juger par vous mêmes sur les images qui suivent…

 

DEDICACE

 

 

RENCONTRE AVEC JE-GYU KANG

 

Je-Gyu Kang est un grand réalisateur Sud-Coréen, né le 23 Décembre 1962.
Il a notamment réalisé "Frères de sang", qui retrace la vie de 2 frères pendant la Guerre de Corée, ou "Shiri", son deuxième long-métrage, et le plus grand succès jamais connu dans l'histoire du cinéma Sud-Coréen.

En 1999, il est élu "l'homme de l'année" par de nombreux quotidiens Sud-Coréens.
En 2001, il créé sa propre société de production, et relance le cinoche local, avec des tas de films désormais célèbres...
Il revient donc en 2012 à la réalisation, avec « My way », son second film de guerre, véritable chef d’œuvre du genre.
Je me devais donc de rencontrer le bonhomme, puisqu’il était invité au festival de Neuchâtel.

Après la projection de son film, et la cession de questions/réponses avec le public qui s’ensuivit, j’en profitais pour m’approcher, et le saluer.
Le remerciant de nous avoir apporté un nouveau film aussi beau, je lui tends une page du programme officiel du festival, où sa tronche et son nom apparaissent, histoire d’obtenir sa dédicace.

Du coup, une envie lumineuse me traverse l’esprit, et fouillant dans ma besace, je lui sors un DVD de mon propre film de guerre, « Cœur Martial », que je m’empresse de lui offrir.


Visiblement touché par la démarche, Kang Je-gyu m’en remercie à son tour, m’assurant qu’il va le regarder au plus vite, et me demandant comment je m’appelle, pour se souvenir de cette rencontre.
Ainsi commence la distribution véritablement internationale de mon humble film (même si des exemplaires ont déjà été largement distribués en Belgique comme en Suisse) !