ORBITER 9

 

Genre : mystery, SF

 

Running time : 93'

 

Pays : Espagne


Réalisateur : Hatem Khraiche


Cast : Álex González, Andrés Parra, Belén Rueda, Clara Lago

 

Année : 2017

 

L'AVIS DU BIFFF :

Descendante d’une famille de colons de l’Espace, Helena est l’unique passagère de son vaisseau.

Vingt ans auparavant, ses parents s’étant rendu compte que les réserves d’oxygène ne suffiraient pas pour trois personnes, ils ont préféré embarquer à bord d’une capsule pour se perdre dans l’hyperEspace, laissant leur petiote seule, aux commandes de ce modèle réduit de l’Etoile Noire.

Alors, bien qu’elle soit investie d’une mission capitale pour les siens – à savoir trouver une nouvelle planète à polluer -, Helena commence à trouver le temps long.

Mais, lorsqu’une avarie se déclare à l’un des moteurs, l’intelligence artificielle qui lui sert de nounou lui annonce qu’un technicien sera envoyé afin de réparer la panne.

Et là, autant dire que c’est fiesta dans le cockpit !

Elle s’apprête à voir le premier humain étranger de sa vie, et elle n’aura que 48 heures pour remplir sa wish list d’interactions sociales avant de repartir pour vingt années de solitude pesante.

Et si elle s’attend évidemment à quelques surprises, Helena est loin de s’imaginer à quel point cette rencontre va bouleverser son destin, sa vie et ses croyances les plus tenaces…

Scénariste talentueux à qui l’on doit notamment The Hidden Face et The Returned, Hatem Khraiche est une véritable machine à concepts brillants.

Forcément, son premier long-métrage ne déroge pas à la règle : avec son art d’affiner les twists, Khraiche signe avec Orbit 9 un petit monument de duperie, où l’argument SF est surtout un moyen de dénoncer l’égoïsme phénoménal de l’Homme.

 

MON HUMBLE AVIS :

Orbiter 9 raconte (du moins au début…) l'histoire d'une orpheline spatiale élevée par l'ordinateur de bord de son engin.

Le message est sur le sacrifice des besoins les plus élémentaires de quelques êtres humains pour le bien du reste de l'humanité.
Est-ce moral ou non ?
Quelles sont les limites éthiques de la science quand le destin de tous est en jeu ?

La réalisation ménage ses effets, le scénario est malin, aussi le metteur en scène estime qu'il ne faut pas détourner l'attention par des effets de style trop marques.

 

Les cadrages privilégient les plans américains.
On voit beaucoup d'arrières plans flous.
C'est une grammaire visuelle simple, des champs contre champs, des plans fixes.

La photographie est grisâtre avec un vague bleu maussade, peu de lumière et de contrastes...
Ça donne une atmosphère nostalgique.

Le montage est assez rapide au tout début.
L'exposition ne traîne pas, mais la situation stagne un moment ensuite... Jusqu'à la révélation qui nous change radicalement de point de vue.
Le rythme reste lent dans l'ensemble.

 

Les décors du vaisseau spatial font dans le réalisme à la Alien.
La serre hydroponique est très plausible...
Un twist irracontable sans spoiler permet de voir de nombreux autres décors, mais chuuuut !

Les costumes high-tech sont réussis, on y croit.

Les sfx évite de montrer l'extérieur des vaisseaux, pour créer une atmosphère plus claustrophobique.
Un petit robot mécanicien est téléguidé en animatronique.

 

Le casting est dominé par une actrice principale émouvante malgré son jeune âge.
Le personnage masculin est moins convaincant, sa sobriété de jeu le rend moins touchant.

La musique industrielle est angoissante et sait monter en puissance lorsqu'il le faut.

En conclusion, cette histoire a le mérite d'être innovante, et même si la mise en scène manque un peu de pêche, je conseille le film aux amateurs d'anticipation.

 

 

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