From Vegas to Macau 2

 

Genre : thriller, comedy

 

Running time : 110'

 

Pays : Chine, Hong Kong


Réalisateur : Wong Jing


Cast : Andy Lau, Carina Lau, Chow Yun Fat, Eric Tsang, Nick Cheung, Shawn Yue, Wong Jing

 

Année : 2015

 

L'AVIS DU BIFFF :

Vous avez toujours rêvé de voir une version d’Ocean’s Eleven mâtinée à la sauce HK ?

Vous aussi vous estimez que George Clooney n’est qu’un petit joueur face à Chow Yun-fat, qui nous prouve encore une fois qu’il est bien à toute épreuve ?

La trilogie From Vegas to Macau est un spin-off de la série des années 90 : God of Gamblers. L’ex-égérie du réalisateur John Woo (Le Syndicat du Crime 1 et 2, Volte-Face, …) tient le rôle de Ken qui, accompagné de son fils « Cool » et de son neveu Ngau-Ngau, part en croisade contre un syndicat du jeu peu scrupuleux.

Ayant explosé le box-office avec plus de 450.000.000 $ d’entrées à l’international, la trilogie bénéficie d’une énorme popularité au sein de l’Empire Céleste.

Le 1er épisode récoltera d’ailleurs 3 nominations aux Huading Awards, la version aigre douce des Oscars.

 

MON HUMBLE AVIS :

From Vegas to Macao 2 est toujours une comédie, mais avec un autre dosage, sur un ton plus sombre que le premier qui était totalement débile.

Le message est toujours aussi absent.
Par contre, Wong Jing n'étant pas champion pour la continuité, il y a si peu de rapport avec le premier film qu'il n'est vraiment pas nécessaire de l'avoir vu.
Par exemple, le héros à un fils (ou disciple) adulte dont il n'a jamais été question avant...

La réalisation est davantage celle d'un film d'action que d'un film de jeu, parsemés d'éléments comiques.

Les cadrages privilégient le mouvement.
Notons de belles vues subjectives du point de vue des armes à feu.
La scène où les deux héros sont coincés derrière un pan de mur durant une fusillade, avec un caméra tournant sur un rail autour des tireurs, est une reprise de Michael Bay sur Bad Boys 2.

La photographie est lumineuse et colorée.
Elle veut créer une ambiance moderne et luxueuse.

 

Le montage fait vraiment des efforts impressionnants, comme par exemple ce passage en action alternée entre le père chantant pour rassurer son enfant et la progression des tueurs à sa recherche.
Il y a beaucoup d'action, et elle fait preuve de solides compétences en gestion du rythme.

Les décors commencent avec une scène maritime entre yachts de luxe et jetski.
L'appartement du héros est cette fois complètement high-tech, c'est quasiment de la SF.
Une bonne partie du film se déroule en Thaïlande, on en voit des rues de Bangkok, de beaux hôtels, un village lacustre, et une rivière pour une poursuite en barques.
On va même jusqu'à Pattaya !

Les costumes sont plus classiques que sur le premier film, il y a moins d'exubérance dans les looks.

 

Les sfx nous montrent un robot majordome bien grotesque, avec un effet bien complexe d'acteur au ventre dans une gaine verte remplacée en synthèse par un vide autour de sa colonne artificielle.
Par contre, l'avion en synthèse de la milliardaire est bien moins convaincant.
Il y a de nombreuses explosions impressionnantes.

Le casting fait reprendre du service aux vieilles trognes du genre.
Chow Yun Fat plus maigre que jamais, est bien plus bronzé que dans le premier opus.
Il est toujours capable des pires pitreries !
Une scène extraordinaire est sans conteste la caricature de God of Gamblers par Ng, avec le chocolat plein la bouche... Mais le combat de boxe thaï de Yun Fat est plus culte encore !

 

La musique reprend clairement la mélodie du God of Gamblers en la modernisant de riffs de guitare et de percus électroniques.
Dans les scènes d'action, la musique est très efficace, avec des percussions puissantes.
La BO parodie les Dents de la mer pour une scène avec des crocodiles.

En conclusion, ce film a de telles ruptures de ton, que tout y est possible, on ne peut vraiment pas deviner ce que va être la scène suivante.
Il a évidemment les défauts de ses qualités, exagération, désordre, inconsistance, vacuité... Mais quel spectacle, décadent et si divertissant.
C'est bien meilleur que le premier film, du coup après avoir vu celui-ci, on attend le troisième avec impatience.

 

 

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