GANTZ 0

 

Genre : anime, SF

 

Running time : 95'

 

Pays : Japon


Réalisateur : Keiichi Saito, Yasushi Kawamura


Cast : Chris Jai Alex, Daisuke Ono, M. A. O., Kenjiro Tsuda, Saori Hayami, Yuki Kaji

 

Année : 2016

 

L'AVIS DU BIFFF :

Masaru Kato ne comprend pas : le coup de couteau était pourtant bien placé, il avait même suivi son âme en train de s’extraire de son enveloppe corporelle, suivi le long tunnel avec la lumière blanche au bout et puis, plus rien.

Pas même un drink d’accueil avec un petit morceau de harpe !

Au lieu de ça, Kato se réveille dans une petite pièce en compagnie de Reika et ses coéquipiers, qui ont tous l’air de partir à une soirée BDSM avec leur attirail de barbouze…

L’un d’eux explique alors à Kato qu’ils sont bel et bien tous morts, mais qu’une orbe nommée Gantz se sert d’eux comme mercenaires taillables et corvéables à merci.

Kato n’a même pas le temps de leur demander ce qu’ils ont fumé qu’ils sont tous télé-transportés à Osaka, où notre bonhomme va se rendre compte à quel point le barbu céleste est le geek ultime : confrontés à une vague de monstres qui feraient passer tous les Godzilla pour un gentil terrarium de petit joueur, Kato et les autres mercenaires morts-vivants n’auront d’autre choix que de dégommer du lézard mutant s’ils tiennent à revenir à la vie…

Après les deux adaptations réussies de Shinsuke Sato, le célèbre manga de Hiroya Oku est une nouvelle fois porté à l’écran, suivant cette fois l’arc d’Osaka (pour ceux qui ont lu l’intégrale des 37 volumes) !

Plutôt que du live action comme ses prédécesseurs de 2010 et 2011, le Gantz : 0 de Kawamura et Saitô est une adaptation 3DCG bénéficiant des techniques de pointe de Digital Frontier, à qui l’on devait déjà Appleseed, Final Fantasy et Evangelion 1,0 !

 

MON HUMBLE AVIS :

Gantz 0 est une version animée du fameux manga ayant déjà inspiré deux films live.
Aura-t-on enfin des réponses aux épais mystères posés par ces deux métrages ?...

Le message est celui d'un héroïsme à l'ancienne, du courage de prendre des risques pour les autres, même lorsque l'on a peu de chances de succès.
C'est d'une simplicité rafraîchissante au milieu du cynisme et de l'égoïsme actuels.

La réalisation est immersive en adoptant le point de vue d'un quidam entraîne dans cette histoire surnaturelle.

Les cadrages font dans la fausse caméra embarquée, pour donner plus de réalité aux animations, avec tremblements, flous et autres recadrages au zoom...
Les plans sont en mouvements, les éléments à l'image aussi, et des effets de particules en suspension rajoutent encore du mouvement !

La photographie nocturne est lisible, avec des lumières chaudes.

 

Le montage est enlevé, les scènes d'action régulières sont trépidantes.

Les décors sont hyper réalistes, bourrés de détails, et montrent Tokyo et Osaka a vaste échelle.

Les costumes suivent encore davantage les design SF de la BD que dans les deux films précédents.
Ils sont à la fois élégants et gothiques.

Le film entier est donc un sfx, en quelque sorte, mais signalons quand même les téléportations, tirs d'armes à rayon, nombreux monstres originaux, engins high-tech à une seule roue, nombreux effets gore, mécha géant, kaijus, et démolitions de film catastrophe à la pelle.

 

Le design des personnages est type asiatique, à part le personnage du Black agressif au début.
Leurs animations sont bluffantes d'expressivité.
Les créatures sont clairement des yokaïs issus de la mythologie nipponne.
Le mélange de SF et de fantastique traditionnel (monstres, vie après la mort, volonté supérieure aux motivations floues) donne un résultat original.
Un monstre géant est à la fois effrayant et totalement novateur : c'est celui composé de centaines d'éléments d'anatomie féminine, le kaïju nibards en quelque sorte !

La musique symphonique est intense et dramatique.
On y entend des percussions particulièrement épiques, renforcées de mélodies électroniques envoûtantes.

 

En conclusion, nous avons finalement obtenu bien peu de réponses importantes :
Qui est Gantz ? ...on ne saura pas...
Que veut-il ? ...on ne saura pas...
D'où viennent ces monstres ? ...on ne saura pas...
Pourquoi ces règles absurdes de jeu vidéo ??? ...on ne saura pas non plus...
Dommage !
En tout cas, en terme de "toujours plus" dans la destruction et la puissance des pouvoirs, cet anime va très loin dans la démesure !!!

 

 

Critique de Attraction

Critique de Dragon

Critique de From Vegas to Macao 1

Critique de From Vegas to Macao 2

Critique de Kung-Fu Yoga

Critique de Luck Key

Critique de Orbiter 9

Critique de Safe Neighborhood

Critique de Saving Sally

Critique de The Icebreaker

Critique de Vampire Cleaner Department

Critique de Bad Cat

Critique de Late Shift

Critique de Swiss Army Man

Critique de The Mermaid

Critique de Thirst

Évènements, expositions, photos

PALMARES 2017

 

Retour