MANHUNT

SYNOPSIS :

1974, quatre jeunes gens sont en route pour un weekend end dans la campagne norvégienne à bord de leur van Volkswagen en écoutant des tubes 70’s à la radio. Après s’être arrêtés dans un restoroute leur laissant entrevoir l’hostilité ambiante des autochtones à l’égard des citadins, ils prennent néanmoins avec eux une autostoppeuse dont la nervosité envers ce que semble cacher la forêt n’augure rien de bon. Une crevaison les force à sortir du véhicule à la lisière des bois où ils se font assommer et kidnapper par des chasseurs. A leur réveil, ils comprennent vite que les cors de chasse raisonnant dans la forêt leur sont destinés et qu’ils sont devenus le gibier de la chasse qui vient de commencer.

PATRIK SYVERSEN :

Patrik Syversen a suivi la Film and TV Akademiet en Norvège. Après avoir fait son apprentissage dans le cinéma de genre avec trois courts métrages, il réalise avec Manhunt son premier long, à seulement 25 ans. Fan de cinéma de genre, il connaît bien son répertoire : du cinéma d’horreur italien des années 70 et 80 jusqu’à John Carpenter, en passant par l’incontournable Massacre à la tronçonneuse.

MON HUMBLE AVIS :

Pour moi ce genre de film n'a aucun intérêt. J'ai déjà vu cette histoire 100 fois, le réalisateur n'a que du mépris pour ces personnages désincarnés (bons qu'à servir de chair à canon pour de la violence gratuite), aussi j'ai détesté le métrage du début à la fin.
Pourtant, il y a de bonnes choses, comme la musique de Simon Boswell (certains films des frères Cohen), qui est grave et dense, développant de belles mélodies dramatiques aux moments clefs du récit.
L'interprétation est juste aussi, les acteurs n'en font pas de trop, tout sonne vrai.

Il y a des effets gore fantastiques (balle dans la cheville, étripage en règle, piège à la "Conan" dans la tronche...), bien mis en valeur par une photo des plus naturaliste.
Par contre, la mise en scène n'apporte rien à ce genre devenu si routinier... de la mise en place à la conclusion, tout se déroule de façon si attendue dans le script qu'on aimerait une personnalité visuelle plus originale, mais rien... nada : les couleurs sont dé-saturées, c'est cadré à la "va-là comme je-te-pousse" en caméra portée, et monté au hachoir... mouais, bof, bof...
Certes c'est réaliste et méchant, ça bouge bien, mais ça reste quand même un peu vain tout ça...