Premiers essais en live (abandonnés au profit des marionettes):

 

Recherches préliminaires:

 

 

La forme extérieure du bunker est finalement adoptée à partir de ce modèle,

ainsi que l’idée d’un accès au sous-sol par une échelle métallique.


Fabrication des décors intérieurs du bunker:

 

J’ai utilisé des plaques de polystyrène expansé, que j’ai travaillé au cutter… patiemment…

avant de les peindre à l’acrylique (foncé dans les creux, puis clair par-dessus).

Des cartes de randonnées vosgiennes ont été imprimées à l’échelle 1/6,

pour crédibiliser le bureau de la gradée.

Après les explosions extérieures, des débris de roches et de la terre jonchent le sol…

Fabrication de la forme extérieure du bunker:

Fabrication des décors extérieurs (forestiers et enneigés):

 

J’ai utilisé de la mousse polyuréthane en bombe, peinte en blanc,

soupoudrée de paillettes argentées, pour faire la neige.

Un drap peint à l’encre de chine servira de fond forestier d’arrière plan.

Les raccords sont fait à la bombe de mousse entre les 2 demi disques… puis il faut repeindre et re-soupoudrer.

Les sacs de sables ont été découpés, en toile de jute, et cousus à la main par Laurence Both.

Il a fallu chercher des branches mortes en foret pour constituer nos arbres d’hiver au 1/6.

On les a consciencieusement enduites de colle et soupoudrées de fausse neige.

Le coup du « faux bars » permettait (en gros plan) des détails de mouvements,

impossibles autrement.

Pour la scène de l’explosion du toit du bunker,

on a dû détruire ce qu’on avait construit avec tant de soin ! 

Les effets gore sont préparés à l’aide de tubes et de seringues faisant gicler le faux sang.

Les effets de photographie nocturne ont été réalisés avec des philtres bleus transparents

placés devant les projecteurs.

 Pour faire croire à la tombée de la neige,

il suffisait alors dans soupoudrer de la fausse neige hors champ.

Avant la deuxième cession de tournage il a fallu tout renforcer à la bombe de mousse Polyuréthane,

y compris reboucher le trou du bunker au cas où…

Pour les explosions de grenades,

il a fallu creuser des trous à la perceuse dans le décor,

Afin de souffler de la farine dans un tube par en dessous.

Les effets nocturnes ont été réalisés de la même façon sur le deuxième décor que sur le premier.

Du Gore avec un grand G !!!... avec des tripes en latex au 1/6ième quand même.

 

Ici, on me voit à la tâche, en train de découper au cutter une poupée Barbie,

puis de la recoller à la Patafix, afin qu’elle se démembre plus facilement lors d’une explosion…

une scène qui ne fût vraiment pas facile à mettre en boîte (chacun devant tirer simultanément sur un fil de nylon).

 

Aussi, je profite de ce dossier « Making of » pour remercier une fois de plus de leur aide précieuse

mes 2 collaborateurs de tournage :

 

Laurence Both & Alexandre Vasiljkic

 

« Cœur Martial » vous devra beaucoup…