Bourrin contre Bovin :

 

Hapi semble être complètement fanatisé. Il ne saisit pas la chance que lui offre Gmurk de régénérer son Cosmos pour un combat plus équitable et, sans attendre d’avoir récupéré, se prépare à lancer une attaque spéciale contre Gmurk.

Ce-dernier le devance et, sans même utiliser l’une de ses techniques spécialement créée pour une telle occasion, préfère enchaîner une succession de coups de poings et de pieds à la ‘Ken le Survivant’ ©. Hapi est à moitié sonné, salement touché.

Gmurk profite de son avantage et, plus rapide, continue de tabasser son adversaire en difficulté. Hapi décide alors de brûler davantage son Cosmos pour égaler le Miiwanien. Mais, toujours gêné par le cri strident bourdonnant dans son crâne et malgré l’énergie dépensée, il n’arrive pas à être plus rapide !

Gmurk a prévu le coup, augmentant son propre Cosmos, et il lui inflige une telle série de coups qu’il s’effondre dans la poussière, comme un buffle démembré.

 

La foule en liesse laisse éclater sa joie devant la victoire de Gmurk, l’un des leurs désormais, face à ce perfide guerrier de Râ.

Viviane prend la main de Corina, subjuguée par la réussite si rapide et si éclatante de Gmurk devant celui qui venait de lui mettre une véritable raclée. Corina tente de la rassurer, la félicitant une nouvelle fois pour son combat, et exprime sa tristesse que son amie n’ait pas réussi à montrer ce qu’elle valait totalement dans l’arène et n’ait pas pu battre Hapi par elle-même.

 

De l’autre côté de l’amphithéâtre, Gmurk leur jette un œil rassuré, content d’avoir sauvé la vie de cette jeune femme. Il examine alors le corps inconscient de Hapi, avant d’être rejoint par une troupe de Chevaliers d’Argent. Parmi lesquels se tient Pâris.

Celui-ci le congratule, ravi que son élève ait fait si bonne figure et impression. Puis il demande à Gmurk s’il peut soigner son adversaire blessé avant qu’ils ne l’évacuent. Gmurk rouspète un peu dans sa barbe pour la forme. Arguant qu’il avait déjà pris sur lui pour maîtriser suffisamment la puissance de son dernier coup afin de ne pas tuer son adversaire mais seulement le mettre KO, il s’agenouille néanmoins.

 

Le Sixième Chevalier de Bronze :

 

Athéna s’adresse alors à la foule, exprimant sa joie devant cette nouvelle victoire des Chevaliers de Bronze. En réclamant le silence, elle se tourne ensuite vers Viviane, la remerciant pour son courage et son dévouement. Elle annonce à la jeune femme, tétanisée par la joie, que gagner ou perdre un combat n’est pas tout et qu’elle s’est révélée digne de porter une armure de bronze !

Athéna souligne avec malice qu’il ne faut pas non plus oublier de remercier Corina, pour avoir ainsi incité Viviane à relever le défi …

Malgré ses blessures et la douleur qui la tenaille, Viviane se redresse, très fière de recevoir l’Armure de la Couronne Boréale, et elle renouvelle son serment d’allégeance à la déesse.

 

Pendant ce temps, Gmurk a réussi à soigner le guerrier de Râ et, insistant sur la puissance et la bonté du Cosmos d’Athéna, il invite même leur adversaire à rejoindre les rangs du Sanctuaire et à quitter les troupes de ce Râ, pas si puissant que ça apparemment.

Hapi est perturbé. Sous le coup du doute, il commence même à avouer qu’« Athéna est, en effet, peut-être plus forte qu’Amon… euh que Râ », avant d’être emmené par les Chevaliers d’Argent vers les geôles du temple, tout comme son armure rouge en forme de taureau.

Amon… lapsus révélateur que Gmurk relève aussitôt. Dans la mythologie égyptienne, Amon était ce dieu-bélier qui avait volé le disque solaire de Râ.

Et Amon était définitivement un dieu négatif.

 

Avant de les quitter jusqu’au repas du soir, Viviane les rejoint, tenant à remercier chaleureusement nos deux compagnons une fois encore. Elle se sent éternellement reconnaissante envers eux, pour l’avoir ainsi aidée et soutenue dans l’acquisition de cette armure kamui dont elle rêvait tant.

 

Athéna renouvelle son invitation pour le banquet aux vainqueurs, et désormais nouveaux Chevaliers de Bronze (le Paon, l’Eléphant, la Tortue, le Dauphin, le Caméléon et la Couronne Boréale), avant de quitter l’amphithéâtre à son tour.

 

Le stade laisse alors exploser son allégresse. Certains chevaliers sont portés en triomphe par d’autres chevaliers et apprentis. D’autres sont accaparés par une foule d’admirateurs, ou d’admiratrices, comme Shiba du Paon. Viviane quitte discrètement l’arène.

 

Huruko invite Gmurk et Corina à fêter avec lui leur succès, et ils décident de l’accompagner.