Nouvelle Exploration :

 

Tout en essayant de ne pas arracher les lianes et le lierre, ils s’éparpillent à intervalles réguliers sur la verrière et fouillent les amas de plantes, à la recherche d’une trappe de maintenance.

 

Bingo ! Ils ne tardent pas à trouver une trappe, et Gmurk force l’ouverture en la crochetant avec son coutelas. La trappe s’ouvre en grinçant. Une odeur pourrie de soupe organique et de renfermé agresse leurs narines.

Gmurk descend jusqu’au sol en lévitant et pose les filles. Il referme la trappe derrière eux.

Loki préfère pour le moment rester sous sa forme de perroquet.

 

En examinant la pièce, ils découvrent du matériel vieillot, mal entretenu, resté en l’état, ainsi que de nombreux calepins et papiers jaunis traînant sur les tables et les pupitres.

 

Corina se motive et fait un sondage transfert, à la recherche des traces éventuelles de la Porte de Transit. Elle ne détecte aucune porte, sans être sûre d’elle. Elle perçoit cependant de nombreuses présences animales au rez-de-chaussée, ainsi qu’une autre présence diffuse, lointaine, qu’elle n’arrive pas à localiser précisément mais qui serait dans les étages inférieurs, vers le Nord. Comme quelqu’un qui serait plongé dans un coma prolongé, en hibernation, dans un état lobotomisé ou protégé par un bouclier mental …

Loki fait pareil. Et il est certain, lui, que la Porte de Transit, si elle était encore détectable, n’est pas à sa portée !

Corina et lui descendent tous deux explorer le niveau inférieur.

 

En compagnie de Félicia, Gmurk reste à fouiller la pièce et finit par trouver le carnet de notes d’un scout écolo, prénommé Huïtai, écrit en béta-sorvant. Il en parcourt rapidement en diagonale les dernières pages. Celles-ci parlent d’un geyser d’une dizaine de mètres de haut, apparu soudainement dans le Sud du marécage, à mi-chemin entre la base et le volcan. Huïtai décrit Valir-IV comme une planète agréable, mais il déplore que les membres du groupe soient assez imprudents pour sortir de la base sans scaphandre …

 

Les dates indiquées laissent penser que les notes ont été prises depuis au moins 20 ans.

 

Gmurk se fabrique ensuite une massue à l’aide d’un pied de chaise à roulettes qu’il démonte avec son coutelas !

 

Félicia a décidé de rester avec "Beurk" à explorer la pièce. Elle essaie de rallumer un ordinateur, mais il a l’air H.S. Elle essaie alors avec les cinq suivants, mais sans plus de succès !

 

Pendant ce temps, Gmurk en profite pour fabriquer un casse-tête identique à Félicia avec un autre pied de chaise.

 

Il essaie ensuite d’allumer un ordinateur à son tour, à tout hasard, et appuyant  sur un clavier informatique, ô miracle, l’écran s’allume !

 

Descendant l’escalier, toujours sous sa forme de perroquet, Loki arrive dans une salle de détente ou de conférence très mal éclairée, suivi de Corina. La moquette est moisie, les murs sont décrépis, un poster de voie lactée et d’une base-astroport orne une paroi, de nombreux canapés, chaises et sofas occupent la pièce.

 

Corina et Loki sont vigilants, et ils repèrent rapidement les traces d’un petit animal félin dans la poussière sur le sol. Corina lance ses phéromones et commence à dansouiller pour attirer l’animal. Loki se retransforme magiquement en Suffering et commence à fouiller la pièce.

Il n’y a aucune trace de bataille. Les habitants sont partis, sûrement victimes d’hallucinations.

Sortant de derrière le comptoir rempli de bouteilles d’alcool et de mixtures diverses, Corina voit apparaître une espèce de boule de poils bleus, un petit félin à six pattes qui s’approche d’elle. Elle lui tend sa main doucement et le calme d’une voix posée. Le petit animal, un kattshicat, vient se lover contre elle en lui léchant la main.

Accompagnés du jeune félin, Corina et Loki passent ensuite dans la pièce suivante.

 

A l’étage du dessus, Gmurk réussit à rallumer un ordinateur et y retrouve des fichiers informatiques décrivant des effets météorologiques étranges survenus dans une zone au Nord (l’emplacement des ruines que Félicia et Corina avaient étudiées). Y sont décrites de nombreuses perturbations atmosphériques : éclairs, anti-cyclones, concentrations de masses nuageuses.

A la lecture de ces fichiers, Gmurk se dit que c’était probablement les Tyggs qui avaient provoqué ces évènements, certainement pour éviter que leur base d’entraînement ne soit découverte par les scouts.

 

Gmurk et Félicia descendent ensuite dans la salle de détente, et Gmurk se jette sur un sofa. Imité en cela par Félicia. Après une nuit à dormir sur des galets, ça faisait du bien.

Gmurk en profite pour montrer à l’archéologue une passe d’arme avec sa massue, et lui enseigne le "maniement de la chaise". Félicia, fort étonnée d’avoir vu ce catcheur pianoter sur un clavier informatique qu’elle n’avait pu elle-même rallumer, l’écoute attentivement. Et comprend parfaitement ses explications.

Gmurk remarque alors les nombreuses bouteilles d’alcool qui encombrent le bar. Quel gâchis !

 

Loki et Corina sont tombés dans un couloir en coude, servant visiblement de débarras, encombré de nombreux containers et de rouleaux de câble.

Au bout du couloir, ils tombent sur un cul-de-sac. L’emplacement d’un monte-charge, qui n’est visiblement pas présent à cet étage. Ils empruntent l’autre couloir et arrivent dans une salle de transmission, avec des calculateurs, une radio hyper-ondes et une holo-tv. Loki fouille la pièce à la recherche d’indices, mais ne trouve rien. Il évalue à une trentaine de personnes le nombre de personnes qui habitaient la base.

Pendant que Loki fouille la pièce, Corina s’éloigne pour ne pas inquiéter le bébé félin. Elle commence à visiter les deux chambres adjacentes, sur les côtés du couloir : la chambre de 3 femmes d’un côté, de 3 hommes de l’autre.

Loki la rejoint rapidement et ils découvrent des vêtements de scout jaune et rouge, ainsi qu’un livre de bord signalant de menus incidents techniques rédigé par une certaine Nadia Zatko, responsable radio de la base.

En feuilletant les dernières pages, Loki apprend l’apparition d’une émission-radio parasite perturbant leurs communications et semblant venir du volcan. La dénommé Nadia Zatko pense qu’il s’agit de roches radioactives à la surface du sol perturbant leurs ondes radio, et qu’elle doit en parler au responsable de la base …

Ils sont bientôt rejoints par Gmurk et l’archéologue.

Félicia n’est pas trop étonnée de voir la nouvelle apparence de Loki (une elfe). Et tandis qu’elle part jeter un coup d’œil à la salle de transmission, elle trouve un petit scalpel laser.

Gmurk rejoint Corina. Le bébé félin est un peu apeuré en voyant le tromo, mais les deux mégas calment l’animal. Corina caresse l’animal, tandis que Gmurk semble avoir bien retenu les leçons de son amie et, ne faisant preuve d’aucune agressivité, rassure l’animal par des gestes lents.

Gmurk fouille ensuite les vêtements scout histoire de s’habiller, et trouve tout au fond du placard un scaphandre de sécurité suffisamment élastique et ample. Gmurk s’en vêtit et adapte son propre casque dessus.

Il se met aussi une petite valise en bandoulière, où il met son cube, son éprouvette de sève et un échantillonneur qu’il trouve dans l’un des containers du couloir.

En voyant Loki, Gmurk lui donne comme convenu le second cube kuixo dérobé dans le Temple Tygg.

 

Ils prennent ensuite tous les quatre l’escalier amenant au rez-de-chaussée, en file indienne. Corina ouvre la marche avec le chat, Gmurk couvre leurs arrières.

Au rez-de-chaussée, l’escalier continue de descendre, probablement vers la salle secrète où devait se situer la Porte de Transit pense Loki.

 

La pièce au RdC est une salle d’ordinateurs, encombrée de vieux modèles, de blocs de lecture et de blocs de mémoire alignés sur les murs.

Le jeune félin ayant une attitude normale et n’ayant pas l’air inquiet, Corina rentre dans la pièce la première, rassurée. C’est à ce niveau qu’elle a ressenti une présence.

Au fond de la pièce, elle aperçoit deux portes dont l’une à double-battant. Cette dernière est fermée.

Ne détectant a priori aucun piège, elle frappe à la porte innocemment en demandant « Y quelqu’un ? » et pousse le battant, tout en déclenchant telle une anguille sa décharge électrique pour griller un éventuel système électronique.

 

Un long couloir central rectiligne s’ouvre devant elle, avec deux petites portes sur la droite, un sas blindé sur la gauche complètement ouvert et envahi par des racines végétales tentaculaires, et une autre porte à double-battant au fond du couloir. Corina s’avance avec le félin. Loki prend la première porte à droite et tombe sur des douches. Là, il découvre ébahi des vêtements féminins épars, comme si la scout qui était en train de prendre une douche l’avait quitté toute nue, comme sous influence hypnotique.

 

De son côté, Corina repère les traces d’une demi-douzaine de félidés, deux enfants et quatre adultes, ainsi que celles de deux tankcrabes.