3 Jours de Piste pour les Mégas :

A l’aube, ils se réveillent dans un paysage assez rocailleux et désertique.

La route de l’Ouest a rapidement disparu, laissant la nature désertique reprendre ses droits.

Il n’y a plus de piste, et ils doivent se diriger grâce aux relevés topographiques et aux données radar laissés par Citroën.

Corina laisse sa place pour aller se reposer, et c’est le Comédien qui prend sa place sur le siège à l’avant, dirigé par Loki.

Le Duke médite à l’intérieur, en position du lotus. Gmurk va s’installer sur le toit de la carriole, s’extasie sur le paysage vierge, et finit par s’asseoir et méditer en position du lotus lui aussi… tout en restant vigilant et en jouant avec les armes posés sur ses genoux.

Corina finit par le rejoindre, et cherche à attirer un aigle avec un bout de viande faisandé, trouvé dans les stocks de vivre (plus d’une semaine) de la carriole. Elle cherche immédiatement à domestiquer l’animal grâce à ses talents de dressage. Après un certain temps et quelques hésitations, le rapace finit par se poser sur son bras et à s’habituer à la présence humaine.

En avançant jour et nuit et en se relayant pour conduire l’attelage à tour de rôle, ils estiment en avoir pour 5 bons jours de trajet à travers les territoires sauvages. Une légère inquiétude se lie sur leurs visages. Car au risque d’être attaqués par des bandits ou des anouks, vont-ils finir par être pourchassés, par la milice KKK, par des chasseurs de prime ou des mercenaires, par le polymorphe restant ? La rumeur de l’attaque de la banque ne devrait pas tarder à se propager...

L’après-midi, Gmurk bricole à l’aide de bouts de bois et de couvertures un système qu’il accroche derrière les chevaux pour effacer leurs traces du mieux possible.

Une fois levée, Corina a la joie de retrouver son aigle, volant autour de la carriole. Elle réussit à le dresser, et celui-ci se met à faire des cercles dans les airs de plus en plus larges autour du charriot. Voyant cela, Loki ne peut résister et décide de se transférer dans le rapace. Il prend immédiatement de l’altitude, pour sentir le vent sur ses ailes et repérer si la route qu’il suive est sûre devant eux.

Corina reprend sa place à l’avant pour diriger Le Comédien, qui semble ne plus vouloir quitter son siège de cocher.

Au bout de plusieurs heures, Loki repère au loin un troupeau d’une quinzaine de buffles à 6 cornes sauvages, animaux massifs qui pourraient grandement les aider à tirer plus vite la carriole. Il repère aussi, vers le prochain bivouac, la trace de présences humaines remontant vers des cavernes en hauteur. Un banshee basané, style Bucho, finit d’ailleurs par sortir avec un seau d’une des grottes et va chercher de l’eau à la rivière. Puis il va relever quelques pièges et collets, avant de retourner vers la caverne.

L’aigle Loki va se poser à proximité et entend alors un groupe assez nombreux et bruyant dans les cavernes. Il retourne immédiatement prévenir Corina, par de petits cris d’aigle aigus, et les entraîne vers le troupeau de buffles. Le Comédien fouette les chevaux pour les faire avancer plus vite. « Yiha ! »

A bonne distance, il fait bifurquer l’attelage et Corina saute de la carriole pour s’avancer à pieds vers le troupeau. A l’arrière, un animal peut-être un peu plus vieux est à la traine.

En voyant s’avancer Corina, il s’arrête, souffle et piétine. Corina tente sa danse hypnotique de maîtrise d’animaux. En la voyant faire, le Comédien descend à son tour et cherche à faire pareil devant un cheval, imité par Gmurk sur le toit qui fait pareil dans le vide, face à rien !

Après plusieurs tentatives, Corina finit par calmer l’animal et par monter sur son encolure.

L’animal rejoint le reste du troupeau occupé à boire dans la rivière, Corina sur son dos. Les bêtes semblent quelque peu inquiètes par cette présence inconnue. Juchée sur le buffle, la méga cherche à repérer une autre bête à capturer mais réalise qu’elle n’a pas de lasso... Gmurk saute donc du véhicule et fait quelques pas vers le troupeau, sans trop s’en approcher, pour lui jeter un lasso. Lasso qu’elle attrape prestement et lance pour capturer un autre buffle, avec succès.

Gmurk, qui en a profité pour se rapprocher discrètement sans effrayer le reste du troupeau, se saisit de la monture de Corina, tandis que celle-ci se laisse glisser à terre, et ramène la bête à la carriole. Sans qu’elle ne rue ni ne prenne la mouche, il l’attèle à la place des chevaux qu’il va attacher derrière avec les autres.

Corina ne parvient pas à attirer d’autres buffles et revient finalement avec la deuxième bête. Avec l’aide de Gmurk, ils bricolent tous deux le système d’attelage, fait pour des chevaux à l’origine, et attachent l’animal à côté du premier.

La nuit tombée, ils poursuivent leur route sans s’arrêter au bivouac jugé trop dangereux.

Loki revient en volant, mais a quelque mal à réintégrer son corps, cinq essais infructueux avant d’y parvenir.

Comme la nuit précédente, Corina reprend les rênes à la place du Comédien pour diriger l’attelage durant la nuit. La carriole, à présent tractée par deux buffles robustes et vigoureux avance plus vite, ils devraient gagner une journée de trajet.

Le Comédien et le Duke discutent de pouvoirs psys et notamment des doubles-négatifs. Le Duke donne quelques conseils, mais visiblement n’aime pas trop en parler ni de lui et finit par abréger la conversation.

Le Comédien retente alors sa forme éthérée, et monte vers le ciel en traversant le toit de la carriole. Au passage, il fait un geste de la main à Gmurk qui monte la garde enveloppé dans des couvertures, l’air concentré.

Sous sa forme de fantôme, il monte observer les alentours. Il ne repère rien de particulier au-dessus d’eux. En revanche, à une journée derrière, une troupe de 5 personnes est à leur poursuite.. Il redescend et regagne son corps, pour en informer les autres.

Pendant ce temps, Loki et le Duke discutent à l’intérieur. Gmurk tend l’oreille, ils parlent de cubes cénobites, d’objets de la Loge, etc…

A l’exception de Corina, ils finissent tous par s’endormir.

La nuit passe sans encombre. Au petit matin, le Comédien prend de nouveau sa forme fantôme pour vérifier les alentours, et découvre que leurs poursuivants gagnent du terrain et ne sont plus qu’à une demi-journée derrière !

Corina part se reposer à l’intérieur, laissant à nouveau les rênes au Comédien. Journée classique, chacun vaque à ses occupations. Gmurk surveille des alentours et médite. Loki se transfère dans l’aigle pour vérifier les alentours.

Voyant que leurs poursuivants ont encore gagné du terrain, ils décident de leur tendre une embuscade et se dirigent vers un lieu plus escarpé, avec des corniches en hauteur, des arbres où se dissimuler, …

Le plan est simple : Simuler une attaque par des bandits, avec les mégas blessés attirant les poursuivants dans le milieu du canyon à côté de la carriole maquillée comme si elle avait subi une attaque nourrie, tandis que le Duke et Gmurk , positionnés en hauteur, les prendront à revers.

Le Duke prélève du sang d’un cheval avec ses instruments de torture et récupère tous ses points d’équilibre mental en prenant plaisir à le torturer ! Corina n’étant pas très d’accord avec ce procédé cruel, soigne le cheval blessé.

Le Comédien révèle tous ses talents de maquillage, Corina cherche à ce que les buffles et les chevaux paraissent blessés. Ils font en sorte que Gmurk semble être l’unique survivant de l’attaque et qu’il ait réussi à s’échapper…

Gmurk part se dissimule parmi les arbres, légèrement en hauteur.

Corina reste à côté des animaux, faisant semblant d’être grièvement blessée, tandis que le Comédien et Loki font semblant d’agoniser près de la carriole.

Le Duke, lui, est parti s’installer dans les hauteurs et s’installe sur une corniche.