Les pouvoirs d’une Déesse :

 

Gmurk est confiant. Sans hésiter, il s’agenouille devant elle et celle-ci appose alors son sceptre en or contre le front du guerrier.

L’âme de Gmurk est aussitôt inondée d’un Cosmos salvateur, qui n’a aucun mal à le guérir de ses troubles mémoriels ainsi qu’à annihiler la gêne d’accès aux pouvoirs surnaturels due aux prisons temporelles.

Le voilà en possession de toutes ses capacités psioniques, méga, mais aussi magiques ! Athéna se tourne ensuite vers Corina, qui semble malgré tout hésiter de longues secondes, avant de faire de même.

Nos héros sentent immédiatement qu’il leur sera plus facile désormais de faire brûler leur Cosmos intérieur.

 

Gmurk avoue cependant à la jeune femme qu’ils ne pouvaient malheureusement pas être adoubés Chevaliers et lui prêter serment, n’étant pas sûrs de pouvoir répondre à son appel compte tenu de qui ils étaient.

Devant les incertitudes de Gmurk, Athéna leur explique que se lier à une armure kamui et prêter serment à son ordre étaient deux choses différentes, et que dans le cas où une armure sacrée les choisirait, ils n’auraient pas obligatoirement le devoir de la servir jusqu’à leur mort ! …

 

Après son court séjour sur Miiwan, Gmurk avait compris qu’il devait maintenant tourner la page. Sa planète d’origine évoluait désormais sans lui et, s’il y demeurait attaché par le cœur et veillerait toujours à sa sécurité, il n’était plus lui-même qu’un mythe ou un personnage de livres d’histoire numériques, enregistrés sur bloc-diamant …

Toujours agenouillé, Gmurk enlève soudain son casque et, pris d’une inspiration, un peu troublé, il demande à la Déesse s’il peut la toucher tout simplement. Celle-ci n’y voit aucun inconvénient, précisant qu’avant l’incarnation d’Athéna en elle à sa maturité, elle n’était qu’une jeune fille ordinaire, Saori Sato.

Ne semblant pas repoussée par l’aspect verdâtre, échevelé et légèrement pustuleux du bourrin, elle approche ses mains. Lorsque Gmurk les lui saisit, il ressent immédiatement l’aura bénéfique empreinte d’une grande humanité d’Athéna : sa compassion, son courage, son amour des autres …

Gmurk est satisfait, il a choisi le bon camp. Il en est sûr.

 

Athéna s’adresse ensuite à Corina et la félicite de son amour du règne animal, lui précisant que ce type d’affection fait toujours de bons Chevaliers, d’ardents défenseurs de la Vie.

 

Puis Athéna déclare être heureuse de les avoir rencontrés, et après les avoir remerciés chaleureusement pour leur engagement à l’aider, elle décide de terminer l’entretien.

Quelle que soit leur décision par rapport au Tournoi, y participer ou pas, elle les invite le soir même au banquet qu’elle comptait organiser en l’honneur des vainqueurs. Banquet durant lequel elle comptait leur présenter la mission qu’elle souhaitait leur confier.

Tous auront le choix d’accepter ou non.

 

Avant de la quitter, nos deux compagnons la mettent une nouvelle fois en garde contre cet émissaire de Râ, dont elle n’a été informée de la venue que seulement quelques jours auparavant, au moyen d’un papyrus. Voyant dans ce nom une relation avec le Dieu-Soleil de la mythologie égyptienne, Gmurk a un mauvais pressentiment à son égard et ils insistent fortement sur les précautions qu’elle doit prendre vis-à-vis de ce soi-disant ‘ambassadeur’.

Mais Athéna n’est pas inquiète et leur explique qu’elle se doit, tant par honneur que par devoir, de recevoir cet émissaire de Râ courtoisement et sans apriori, comme elle l’a fait pour eux en les accueillant sans suspicion …

 

Bien que le danger encouru par Saori soit réel selon lui, et ce malgré la sérénité affichée d’Athéna quant aux défenses du Sanctuaire, Gmurk comprend son point-de-vue.