A la découverte du Sanctuaire :

 

Les deux messagers galactiques prennent congés de leur compagnon, promettant de le retrouver dans l’après-midi, et ils sortent dans la rue. Avant de partir, Corina demande à leur hôte s’il aurait quelque pièce de tissu à lui prêter, et elle se sert de l’écharpe que lui tend généreusement Huruko pour cacher son absence de cheveux et ses ouïes.

En son for intérieur, Gmurk est un peu honteux d’avoir emprunté en douce l’une de ses tuniques, alors qu’il lui aurait visiblement suffi de la lui demander, et il se promet de la lui rendre.

 

Gmurk semble alors se surpasser dans l’utilisation des techniques mégas et il s’aperçoit des grandes possibilités surnaturelles offertes dans cet Univers de Type E. Bien que cela ne soit pas son premier réflexe habituellement, mais prenant exemple sur ses compagnons mégas, il fait un sondage alors qu’ils avancent parmi la population et constate l’importance des résistances au transfert de tous les gens autour de lui ; même Corina a une résistance plus forte que d’habitude remarque-t-il ! Il ressent même le Cosmos dans les pierres et les objets inanimés, comme si tout ici était animé d’une âme.

Certaines parties du Sanctuaire sont en ruines, mais tous les matériaux (d’origine Tygg ?) sont animés d’une vie propre qui semble les régénérer assez vite …

 

Laissant Huruko poursuivre ses exercices, ils se dirigent vers l’agora située un peu plus bas et gagnent le bâtiment du forgeron afin d’y négocier quelques pièces d’armure. Corina troque l’une de ses bagues en or contre un masque, deux épaulières, un plastron et deux genouillères.

Le forgeron leur explique aussi de quoi sont faites les Armures des Chevaliers (les armures kamui se composaient de 3 matières : le gamaïone, l’orychalque et la poussière d’étoiles) et qu’ils pouvaient les réparer eux-mêmes grâce à leur don inné de forgeron (?).

 

En quittant son échoppe, et tandis qu’ils déambulent au milieu des étals, Gmurk constate bientôt que leur Trad-Mod 3 a emmagasiné suffisamment de vocabulaire pour fonctionner parfaitement. Il en transfère les données dans l’ordinateur de son casque, laissant l’appareil à Corina.

 

Alors qu’ils regagnent la partie haute du Sanctuaire, pour tenter de rencontrer Athéna et que Corina s’habille tout en marchant, Gmurk regarde fébrilement autour de lui, tentant de repérer des matériaux et des ustensiles pour se confectionner sommairement sa propre armure … Il récupère ainsi quelques flasques métalliques dans plusieurs maisons inoccupées et, parvenant à les tordre grâce à sa seule force physique (!), il attache les morceaux entre eux à l’aide d’une chaîne pour se confectionner un plastron.

 

Ils rejoignent bientôt le niveau supérieur des habitations, apercevant au loin le temple d’Athéna. Et plutôt que de suivre le chemin faisant le tour des bâtiments par l’est, ils décident d’aller au plus rapide (le temps presse !) en coupant à travers la petite forêt bordant les quartiers ouest. Plusieurs guerriers s’y entraînent d’ailleurs, réalisant, tout comme Huruko, des prouesses sportives impressionnantes !

Gmurk et Corina cherchent à les imiter, tentant de faire brûler leur Cosmos pour voir s’ils auraient eux aussi des possibilités hors normes.

Ils sont bien prêts de réussir tous deux mais, piètres magiciens, ratent leur révision des runes … C’est tout essoufflés et en sueur qu’ils ressortent de l’autre côté des bois, précédés d’Aniroc qui se défoule et semble revivre au milieu de cette nature non-hostile.

 

Au bout du chemin, ils arrivent enfin au niveau du temple, stoppés par une grille derrière laquelle campent plusieurs gardes de faction.

Ils demandent alors audience auprès d’Athéna et l’un des gardes, qui s’est rapproché, leur demande alors s’ils sont les émissaires annoncés par Râ.

Secouant la tête, ils répondent par la négative. Le garde laisse alors Gmurk et Corina à l’entrée et part voir son supérieur.