Retour dans l’Enfer Blanc !

 

A peine sorti de la porte de transit d’arrivée, que Loki avait pris soin de mémoriser lors de son dernier passage sur Terre en sachant pertinemment qu’elle lui servirait un jour ou l’autre, le mega prends conscience de la différence de température entre le désert des grandes plaine et l’ère glacière de la terre. Et alors qu’il rejoint la réalité en sortant de la pyramide mega, la bague de l’homme aux chevrons se met instantanément a vibrer, indicateur d’un message qui ne pouvait pas atteindre Shamazantha, en dehors du temps et de l’espace.

 

Loki comprend instantanément que quelque chose est différent depuis son dernier passage, le hangar est désafecté et couvert de graffitis et de détritus jonchant le sol, tout comme le reste de la station dont on devine le même état a travers les portes déchiquetées du hangar.

 

Citroën à laisser un message a l’attention de Loki sur sa bague qu’il écoute, l’informant qu’il a bien pris en compte son mot sur la prochaine réunion et qu’il se mettait en route vers la Terre dès que possible. Loki le rappellant afin de l’informer de son arrivée sur Verde Station, a la bonne surprise d’entendre directement la voix de Citroën qui lui répond en instantané, preuve que les deux acolytes sont dans la même atmosphère, au sol de la même planète.

Une communication par bague interposée s’engage et Citroën annonce qu’il l’attend en surface, et qu’il envoie des hommes a lui a sa rencontre, que la station n’est plus très sûre et que Loki devrais se méfier des blobs gélatineux qui errent dans la station. Pas très rassurant comme arriver pour Loki qui pensait retrouver son allié à la terrasse d’un café dans l’ambiance paisible d’une riche station balnéaire…

 

Voilà donc Loki, parti dans une remontée fantastique en costume d’elfe des bois dans les couloirs de la station désafectée, ou plutôt laissée a l’abandon après une fuite précipitée de ses occupants car tous les wagons qui ont pu repartir d’ici l’on fait, et il ne reste que ceux dont l’encrage sur les rails était trop important. Loki décèle qu’un pillage en bonne et dû forme a eu lieu ici, certainement après l’exode de la station, suivi d’un squattage des installations restantes par des marginaux et enfin la disparition de toutes traces d’activités et même de vie. Le Mega remonte donc les couloirs de rails hélicoïdaux qui mènent en surface, remarquant de ci de là des flaques de substances, dont il estime simplement de vue comme étant organique…

Il ne les approche pas et les contourne même, craignant qu’une bataille a base d’arme chimique ce soit déroulé ici et ses craintes se confirment lorsqu’il croise un peu plus haut dans les galeries des scaphandres ou des combinaisons anti-froid qui jonchent le sol, et dont s’extrait du liquide peu ragoûtant. Il s’est donc passé quelque chose de pas très catholique dans cet endroit, expliquant certainement le souhait de l’homme aux chevrons de nous rencontrer en surface. Loki, ne pouvant s’empêcher d’avoir une pensée pour tous ces pauvres gens, effectue une prière pour toutes ses âmes qui ont rejoint le créateur un peu trop tôt…

 

Alors qu’il se pensait tranquille, bien camouflé par son invisibilité magique qui ne l’avait pas quittée depuis les plaines de désert de Shamazanta, Loki vît apparaître dans son dos une sorte de tentacule translucide rampant sur le sol entre les traverses en approche discrète vers lui.

N’écoutant que son courage, il se mit a courir en direction de la sortie du Volcan, alors qu’en réaction, la tentacule du pod se redressa sur elle même et se jeta a la poursuite du fuyard, tel une aiguille extrêmement fine et perçante de T1000.

Dans sa course effrénée vers la sortie, le froid ambiant augmentant a chaque palier, Loki aperçu les rayons lumineux des lampes de ses hôtes venant a sa rencontre.

Ne souhaitant pas devoir ce justifier d’une quelconque utilisation de sortilège, dans un monde qui n’admet pas beaucoup les différences, Loki mît fin a son sort et réapparu dans la réalité a la tournée du chemin, face à 3 hommes en combinaisons, recouvert de tabards religieux orné du symbole religieux que je savais être celui des néo-cathos.

Alors que ces derniers allaient pour me présenter un scaphandre, je me mît à faire des grands signes de la main un peu chaotique pour que tout le monde remonte en direction de la surface. Heureusement pour nous, l’extension de cette tentacule n’était pas infini et devant s’avouer vaincue, ne pouvant nous atteindre, elle fût obligé de rebrousser chemin pour retourner dans les profondeurs du volcan.

 

C’est alors que les hommes d’Eglise m’installèrent dans la combinaison prévue pour me protéger du froid, que j’enfilai sans difficultés. Certainement bien briefés par Citroën, ils ne m’interrogèrent nullement, ni ne fîres de remarques sur ma présence ici ou même sur mon accoutrement fantasque.