« Qu’elle était verte ma vallée »
Premier scénario de Bitume

0/ Prologue :

Nos 4 héros, Thomas Laitue le fermier dit « la Sentinelle », Jayne Cobb le mercenaire dit « la Masse », Roxanna l’amazone dit « Roxy la Sage », et Rex Leblanc le marchand dit « le Dude », sont originaire du « No-Futuroscope », dans la région de Poitiers.
Les chefs des différents clans sont parvenus à pacifier ce secteur, en s’entendant efficacement, mais ils craignent encore les attaques extérieures, aussi ils ont le grand projet de construire un enceinte autour de l’ancien parc où vivent leurs tribus.
Pour cela, ils vont envoyer des barils d’essence à une bande de garagistes vivant dans un village à 50 bornes au sud, en échange d’un engin, mi-buggy mi-bulldozer, qui servira à la construction.
Ils envoient donc leur meilleur marchand, Rex, pour faire le deal, accompagné du fermier Thomas qui aidera à la survie en milieu rural, et du mercenaire Jayne engagé pour l’occasion, l’amazone Roxy vient aussi, car les amazones savent bien que sans une gonzesse pour les surveiller une bande de mecs seuls est incapable de mener à bien une mission !
La masse dispose d’un pick-up, le Dude d’un Van, deux véhicules pour 4 aventuriers de la route c’est du luxe.
Le voyage d’aller se passe sans encombre, Rex emballe le deal sans souci, nos héros attachent le bulldozer au treuil du van, la Sentinelle se met à son volant pour le diriger convenablement, et la Sage à la mitrailleuse du pick-up pour le voyage de retour…

 

1/ Allez, ça commence :

Sur la route secondaire, en plein bois, qui les reconduit vers le No-Futuroscope, le bulldozer se fout dans une ornière due à une explosion récente, et il est impossible à dégager.
Ils en sont à des considérations scatologiques contre le mauvais sort qui s’abat sur eux lorsque deux side-cars arrivent en pétaradant depuis un chemin de terre.
Les hommes à bord (des ploucs sympas au demeurant) sont prêts à les aider mais il leur faut demander l’avis des membres du conseil pour faire venir des étrangers au village.
Et voilà comment nos PJ les plus diplomates (Thomas & Rex) se retrouvent embarqués vers le village, tandis que les plus balaises (Roxy & la Masse) montent la garde au Bulldozer.

Il est beau, ce village.
Au milieu des champs, on se croirait au moyen âge : toits en chaume, placette avec un puits et un lavoir (et les lavandières !), des gamins partout, une bonne odeur de soupe, des gens heureux et pas armés ; tiens, les quatre gardes en moto oui, une odeur de fumier, sympa non ?
Et tout ça entouré de belles montagnes couvertes de pins…
Quelques petits détails :
Le village :
- 120 habitants (60 hommes, 40 femmes, 20 gosses) plus son petit vieux,
- un conseil de 5 notables qui prend les décisions importantes,
- principale activité : culture, mais aussi pêche, chasse et miel,
- Divers : 1 puits au centre du village (plusieurs dans les champs), 4 éoliennes (toutes les maisons ont l’électricité),
- La milice : composée de 4 hommes permanents (voir mercenaire) armés (fusils de chasse à la maison, 2 ou 3 revolvers).
- Médecine pratiquée : les plantes,
- Mode : pantalons et chemises grossières en lin, pulls de laine, sabots ou godillots et chapeaux de paille,
- Parlé : accent bien gras (crévindiou),

Les véhicules :
- 2 side-cars cross dont l’un est équipé d’une monture d’arme avec une MAT49 en batterie (un chargeur, 25 coups),
- 2 tracteurs avec remorque ou charrue,
- 1 camionnette Peugeot 203 (comme l’inspecteur Columbo),
- 4 chevaux,
- veaux, vaches, cochons, couvées.

Le conseil se réunit en session extraordinaire avec les PJ (dans l’école).
Là, l’accord conclu est le suivant :
Les PJ peuvent utiliser le matériel des paysans et leur aide, en échange d’une semaine de boulot pour la petite communauté :
- les moissons,
- diverses réparations mécaniques,
- Chasse, pêche, culture du miel,
- Cours de close-combat pour les 4 miliciens,
- Nettoyage du cours d’eau voisin.

Rex insiste (sans succès) pour aider les lavandières !
Laitue et Leblanc retournent avec du matos et deux paysans (le forgeron et le menuisier) auprès de leurs compagnons, qui ont entendu entre-temps un curieux bruit de moteur s’arrêter dans le coin.
Sortir le bulldozer de son trou est quasiment impossible, malgré le matos adéquat et la main d’œuvre ils essaient en vain toute la journée…
Ils doivent finalement faire un camp sur place et monter la garde (comme des nuls) toute la nuit.
Le lendemain matin ils y arrivent enfin, se rendent compte que la direction nécessitera bien la semaine de réparations, et tracte le bulldozer malgré tout jusqu’au village.
Après un court repos, les jours de taf de bouseux vont s’enchaîner ensuite, exténuants, sauf pour le malin marchand qui a préféré échanger des boutes de conserves et autres jerrycans à la place de son travail.
Les récoltes sont fatigantes, la récolte du miel est dangereuses avec les abeilles mutantes, les 4 miliciens bien bourrins se mettent à tous sur l’instructeur (désolé chef, on a cru que c’était pour de vrai), les chasseurs doivent faire gaffe de ne pas se retrouver chassés par les ours etc, etc… jusqu’à l’avant dernier jour où…

 

2/ Va nous péter un putain d’orage, vindiou…

«- Eric (Millau, un des membres du conseil) n’est pas rentré ! » crie sa femme à travers le bled vers 23h.
Autant dire que tout le village est spidi-rapido réveillé.
Connu pour son exactitude, Eric n’est pas rentré des champs à la tombée de la nuit.
Des patrouilles commandées par les PJ sont formées pour le chercher et sont envoyés ensemble vers son champ de maïs.
Ils vont le trouver crucifié à la place de son épouvantail (coup de tonnerre, l’orage très violent éclate, un loup hurle dans les bois), sa tête est couverte d’une citrouille, il est cloué les bras en croix et est entièrement nu.
Sa peau est constellée de minuscules coupures où l’on a glissé des brins de paille et, suprême horreur, lorsqu’il retirent la citrouille, il est énucléé (2ème coup de tonnerre) !

Les villageois sont sciés, tout le monde s’aime ici et aucune tribu ne vit alentours.
Le vieux old Timer dans son fauteuil roulant (style fusil sur les genoux, fiole d’alcool de patates et un seul chicot dans la bouche) crie bien haut à qui veut l’entendre que « vindiou ! c’t’un coup des étrangers, y a qu’eux qu’sont pas d’ici ! ».
Aussitôt, une partie de la foule veut les lyncher, déjà on prépare les cordes, la vindicte populaire pousse les 4 membres survivants du conseil à entraîner les PJ dans le bureau des gardes, sans leurs armes.
Là, on les questionne et finalement, les membres du conseil proposent aux personnages de les aider à se débarrasser une bonne fois pour toutes de cette menace, déjà pour se disculper eux-mêmes.
Ils auront toute latitude pour agir puisque le conseil les nomme miliciens honoraires, et leur offre un plein d’essence, plus de la bouffe, plus un coup de main pour trouver des pièces dans les carcasses de l’autoroute, en échange de leurs efforts...

 

3/ Hop, au boulot :

Les PJ organisent une battue alentour, suivent des traces depuis la zone où Eric s’est fait tuer (grâce aux talents de pistage de la Masse), et tombent en forêt sur un type seul, en costard cravate, qui leur tire dessus à vue !
Les feuilles craquent sous les pieds, le bois sent bon la sève, les champignons et la poudre ; les abeilles volettent au milieu des rafales, et attention aux souches et aux branches basses lors d’une fusillade en pleine foret…
Curieusement, le mercenaire de l’équipe est le premier inconscient, alors que l’amazone et le marchand parviennent à maîtriser l’agresseur.
Ils ramènent leur prisonnier au village, mais avant de l’interroger, ils veulent se soigner, car ils sont 3 à avoir pris une balle.
L’amazone demande au conseil s’il y a un docteur au village, et elle met le doigt sur un sujet sensible…
En creusant un peu, les vieux notables finissent par cracher le morceau :
Ils avouent qu’ils pensent finalement savoir qui a fait le coup :
Il y a 8 printemps, le village avait bien un docteur.
Celui-ci faisait partie du conseil et s’occupait de la justice.
Mais ses méthodes l’ont fait bannir : en effet, il torturait tout coupable supposé sur son « chevalet » (en fait, une table de gynécologie).
Les cris des malheureux ont poussé les braves villageois à l’expulser et à fermer sa maison (c’était surtout une décision d’Eric Millau d’ailleurs).
Ils ont appris par la suite qu’il aimait beaucoup jouer au docteur avec les gamins, l’institutrice précédente l’ayant avoué, dans une lettre, qu’ils ont retrouvé sur la margelle du puits, où elle s’est jetée (elle-même avait une liaison avec le doc et des goûts tout aussi bizarres).
Nos héros décident donc de fouiller la maison du doc, pour trouver de quoi se soigner d’abord, et d’éventuels indices sur le vilain de l’affaire.

La maison du doc est une coquette demeure en bois sans étage.
Rien n’a été touché, elle est cadenassée et la clef est en possession du conseil.
Personne n’est revenu ni ne l’a fouillée depuis l’exil du docteur, les meubles sont recouverts de draps, les volets barrés.
Dans la cave, y a une table de gynéco couverte de taches brunes (sang séché) , du matériel de torture (scalpels, chalumeau, cure-dents, lames, pinces, forceps…) et surtout, l’armoire à blouse blanche n’a pas de fond et dissimule un passage…
Avec la parano des « fourmis », nos héros n’osent pas l’explorer, mais comprennent qu’il peut être utilisé pour entrer directement dans le village pour l’attaquer !
Ils procèdent à l’extraction de leurs balles, et aux opérations de « couture » de leurs blessures, puis amènent leur prisonnier à la forge du village pour le torturer.
Il finit par parler, décrivant les forces en présence de son groupe et leurs intentions :
L’ancien docteur du village est leur chef, cet homme est entré depuis dans un groupe appelé « les juges » et il se fait nommer « Doc Justice »…
C’est lui qui est revenu avec ces gars pour se venger des autres membres du conseil (prétextant aux autres justiciers que les villageois sont d’ignobles empoisonneurs, ce qui est totalement faux) !


Les juges :
Dredd : Il porte une combinaison kevlar noire, un gros automatique.
Il possède une Harley et un casque noir.
Il tire sans réfléchir en traitant tout le monde de punk.


Starsky et Hutch : Vous avez vu la série ?
Et bien c’est pareil, Opel Manta V8 rouge à bande blanche avec autoradio et K7 du générique.
Harry : Costume cravate, 3 gros revolvers, air cynique.
C’est un gros psycho qui aime joueur au chat et à la souris (le prisonnier de nos héros).


Interrogé sur le tunnel sous la cave du Doc, Harry décrit qu’après un puit de 20m, il fait 100m en ligne droite et finit sur un éboulis.
Sur la gauche, à travers les racines à nu, on trouve un étroit boyau.
Celui-ci s’étire à son tour vers une grotte à flanc de colline où sont cachés les véhicules des juges, l’un d’entre eux monte la garde, quand les autres fond des rondes dans les bois pour trouver des paysans isoler et les tuer.
Les justiciers ont bien l’intention, après avoir laissé la panique s’installer au village par quelques meurtres de fermiers, de débarquer par le tunnel pendant la nuit pour tous les exterminer, les hommes, les femmes, et les enfants (il n’aurait pas du dire ça devant Cobb) !
Enervé par les déclarations débiles de ce pseudo-justicier à la manque, la Masse lui éclate la gueule d’un coup de poings américain qui le tue sur le coup !!!

 

4/ Baston :

La fin risque de tourner au massacre…
Nos héros comprennent qu’avec l’absence d’Harry l’attaque va être pour cette nuit.
Aussi ils se postent ainsi pour les attendre :
Cobb gare son pick-up devant la porte de la baraque du Doc, et met à la mitrailleuse, pour arroser tout le couloir central dés qu’ils l’ouvriront.
Laitue est prêt à balancer une grenade depuis une fenêtre de la cuisine, si les justiciers essaient de retourner à l’escalier menant à la cave pour s’enfuir.
Leblanc est au coin de la maison, pour transmettre avec sa lampe torche les signaux du fermier au mercenaire, et réciproquement.
La Sage est à l’arrière de la maison, au cas où un justicier tente d’échapper à la mitraillade en sautant par une fenêtre…
Au milieu de la nuit, ils entendent du bruit venant de la cave, puis la Sentinelle aperçoit des silhouettes se faufiler jusqu’à la porte d’entrée, le signal est donné, et Cobb arrose la porte à la mitrailleuse lourde, tuant deux des formes sombres… se rendant alors compte qu’il s’agit en fait non pas des justiciers, mais de punkettes les mains menottées dans le dos !
Sûrement des prisonnières que les justiciers ont fait auparavant lors d’un conflit sur la route en arrivant dans le secteur (l’ornière due à une explosion en était un indice), qu’ils ont envoyé par précaution devant eux, tomber dans le piège des PJ à leur place !!!
D’ailleurs, un justicier, Starsky, tire depuis l’escalier de la cave sur le fermier et l’atteint à la joue, mais Laitue parvient quand même à lancer sa grenade, tuant Starsky et une punkette fuyant le couloir (Oups pour le galant fermier !).
Une autre punkette sortant par une fenêtre de la façade arrière est vite maîtrisée par notre amazone.
Du coup, les 3 justiciers survivants, Doc Justice, Hutch et Dredd, fuient par le passage souterrain (que nos héros ont tant hésité à piéger, dommage) !
Nos héros se rejoignent tous en hâte au pick-up…

 

 

 

5/ Clifhanger :

Les justiciers vont devoir ramper dans leur tunnel, alors que nos héros motorisés ont peut être une chance d’atteindre leur grotte avant eux, en interrogeant la punkette sur sa position, pour les prendre à revers.
La Masse démarre en trombe, et ils quittent le village en prenant le chemin forestier ramenant à la route.
Tandis que Jayne Cobb le mercenaire dit « la Masse » conduit le pick-up à toute vitesse en prenant soin de ne pas se planter contre un arbre, Thomas Laitue le fermier dit « la Sentinelle » est soigné de sa balafre au visage par Rex Leblanc le marchand dit « le Dude », alors que Roxanna l’amazone dit « Roxy la Sage » interroge la punkette…
Vont-ils arriver à temps pour piéger leur sadique adversaire et ses deux acolytes ?

 

6/ Conclusion :

Le fermier est soigné par le marchand, mais il conservera une belle cicatrice…
La punkette explique à Roxy que les justiciers n’auront malheureusement pas de mal à arriver avant eux à la grotte car dans ce sens c’est comme un toboggan calcaire très glissant, autant pour monter jusqu’au plateau du village ça a été hard, que pour redescendre il leur suffit de se laisser glisser à toute allure (CF « Goonies »).
De plus, leurs voitures peuvent facilement sortir de la forêt, par un sentier de terre, car elles sont stationnées dans la grotte, à 200m à peine de la route.
En effet, lorsque nos héros arrive à la route, et rejoignent presque l’embranchement du chemin forestier menant à la grotte selon la punkette, ils voient les véhicules des justiciers en surgir juste sous leur nez, et fuir devant eux sur la route, la course poursuite s’engage.
Hutch fonce comme un malade dans son Opel Manta V8 rouge à bande blanche (Gran Torino) alors qu’il faut parfois slalomer entre des obstacles naturels et des ornières, Dredd a moins de mal sur sa Harley, et Doc Justice conduit la Ford Galaxie 500 de 1968 de Harry.
Cobb, le conducteur de nos héros peine pour les rattraper, mais une fois à portée, c’est une bête du combat motorisé, et avec toute sa bande remontée à bloc, ça va chauffer !
Roxy attrape la mitrailleuse à l’arrière du pick-up et défouraille, mais la distance entre les bolides des justiciers et le vieux « Os à moelle » de la Masse est encore trop grande pour qu’elle parvienne à atteindre les fuyards.
Dredd décide connement de faire du hors piste, et tente une sortie de route dans le sous-bois, qu’il maîtrise mal, du coup il dérape et passe juste sous le nez de la Ford, doublée par la Gran Torino.
Le doc Justice arrose avec sa minigun de tourelle le vieux pick-up de nos héros.
Thomas attrape le fusil de chasse de Cobb, et tire à plusieurs reprises sur la Ford, en vain…
Rex lance son boomerang sur le motard, et l’atteint à la main, lui faisant lâcher son guidon sous l’impact, du coup il fait une sortie de route, et se vautre dans le fossé, Dredd atterrissant brutalement contre un arbre !
Par conséquent, la Sentinelle se reprend et parvient aussi à toucher le Doc Justice à la main d’un tir de carabine, ce dernier garde néanmoins le contrôle de son véhicule.
Alors, notre marchand Leblanc plein de ressources emprunte le fusil à pompe de l’amazone et touche à son tour le chef des justiciers, sa balle traversant son siège et sa poitrine !
Cette fois, le Doc Justice tombe dans le coma, et son véhicule sans conducteur part en tonneaux sur l’asphalte !
Durant son accident la Ford Galaxie heurte la Gran Torino sur le flanc, endommageant énormément (et ralentissant par la même occasion) le bolide de Hutch.
La Ford tourne quatre fois sur elle-même, et s’écrase sur le bitume, sans toutefois prendre feu.
L’Opel Manta ne demande pas son reste, car Hutch fonce aussi vite que son véhicule endommagé le lui permet, pour s’enfuir, laâchant au passage une nappe d’huile pour gêner ses poursuivants.
Cobb stoppe le pick-up un instant pour en laisser descendre le fermier et le marchand, puis reprend la poursuite, évitant la flaque d’huile sur la route d’un adroit coup de volant, se rattrapant d’un dérapage dangereux…
Laitue et Leblanc approchent de l’épave de la Ford en catimini, discrets comme des ninjas, Thomas se place en position de tir à l’arbalète en passant sous le sous-bois, tandis que Rex contourne les restes du véhicule sur la route, fusil à pompe en main…
Ils découvrent que Dredd avait extirpé le Doc Justice de l’épave, et tentait vainement de lui porter des premiers soins, mais le chef des justiciers vengeurs est déjà mort, noyé dans son sang, le poumon perforé.
La Sentinelle tire, et son carreau atteint Dredd par surprise en plein dans sa main valide !
Il tombe inconscient, et le Dude retient alors son tir pour économiser une balle.
Pendant ce temps, la Sage a enfin réussi un tir sur l’Opel et la Masse percute l’engin avec son pare-choc de combat.
La violence du choc est telle, que Hutch est terrassé par un brutal « coup du lapin » qui lui brise la nuque.
Sa voiture de sport va ensuite s’encastrer dans un arbre, et nos héros n’ont plus qu’à faire les vautours !
Thomas Laitue décapite à l’épée Dredd et Doc Justice, Cobb installant ensuite la tête de Dredd sur le capot de l’Os à Moelle, en guise de trophée !!!
Après avoir dépouillé les corps de leurs ennemis, et les carcasses de leurs véhicules (seule la moto en bon état est récupérée, pour être offerte en compensation à la punkette), les héros ramènent la tête de Doc Justice au village pour prouver que l’affaire est terminée.
Ils sont acclamés en héros au village, c’est la liesse générale, ceux qui doutaient d’eux ont honte de les avoir accusés, et on les congratule pour leurs efforts.
Ils ont réussi à ramener la paix dans ce coin tranquille.
Ils laissent la punkette aux bons soins des villageois, ces derniers ne veulent pas qu’on ébruite la localisation de leur coin de paradis, et tant qu’elle n’a pas prouvé qu’on peut lui faire confiance, elle n’aura pas le droit de les quitter…
Après une nuit de repos, et un dernier bon repas, ils peuvent repartir avec leur bulldozer enfin réparé, dans leurs deux véhicules.
Ils vont rouler ainsi jusqu’au No-Futuroscope, et l’atteindre par le quartier des garagistes, la tribu des « Metallic Brothers », qui leur avait proposé cette mission à la base.
Le bulldozer est livré, mission accomplie, nos héros ont acquis de l’expérience, et quelques récompenses matérielles…
Mais, une autre aventure va vite s’enchaîner (Cf le scénario « Les 12 travaux d’Hercule »), car les chefs des clans du No-Futuroscope ont une autre tâche à leur proposer !